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Bibliothèques scolaires : la dernière bourde d'Yves Bolduc est de trop, estime le Parti québécois

Bibliothèques scolaires : la dernière bourde d'Yves Bolduc est de trop, estime le Parti québécois
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QUÉBEC - Yves Bolduc est devenu une source d'embarras non seulement pour le gouvernement libéral mais pour le Québec en entier, estime le Parti québécois.

La dernière bourde du ministre de l'Éducation au sujet des bibliothèques scolaires a convaincu lundi l'opposition officielle de revenir à la charge pour exiger sa démission immédiate.

Après l'épisode des primes et de la double rémunération empochées pendant son séjour dans l'opposition, le ministre Bolduc vient de faire de nouveau la preuve qu'il n'avait pas l'étoffe pour défendre le bien commun, a déclaré la porte-parole péquiste en matière d'éducation primaire et secondaire, Nicole Léger.

M. Bolduc a soulevé l'ire des acteurs de l'éducation et causé des grincements de dents chez ses propres collègues, il y a quelques jours, en banalisant d'éventuelles coupes dans les bibliothèques scolaires.

Ses commentaires à l'effet que les bibliothèques étaient suffisamment pourvues et que les commissions scolaires pouvaient sabrer dans l'achat de livres lui ont valu une rebuffade de la part du premier ministre Philippe Couillard.

Le chef du gouvernement a contredit son ministre du tout au tout et a invité les commissions scolaires à trouver des économies ailleurs que dans l'achat de livres.

Selon la Fondation pour l’alphabétisation, la moitié (49 pour cent) des Québécois âgés de 16 à 65 ans ont des difficultés de lecture. Dans un tel contexte, le peu d'égard manifesté par le ministre Bolduc pour les livres a été perçu dans le monde de l'éducation comme une extraordinaire illustration d'incompétence.

La députée Léger se demande combien de temps encore le premier ministre Couillard pourra tolérer au poste clé de l'Éducation un ministre aussi erratique, insouciant et prompt à susciter l'embarras.

«C'est une source d'embarras pour le premier ministre qui l'a encore contredit et pour le Québec parce qu'il doit s'assurer du bien commun, c'est ça un ministre de l'Éducation. Bien sûr, toute décision ne peut pas toujours faire l'unanimité, mais il doit faire attention à ce qu'il dit et faire preuve de rigueur», a fait valoir Mme Léger.

«Le premier ministre est peut-être lui-même embarrassé par son ministre et il a des décisions à prendre. Il (M. Bolduc) doit avoir la prestance qu'il faut pour être ministre de l'Éducation et, à mon avis, il ne l'a pas du tout», a-t-elle ajouté.

Le ministre Bolduc a refusé de commenter les propos de Mme Léger.

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