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Crash à Taïwan: la compagnie propose une indemnité record au familles des victimes

Crash à Taïwan: la compagnie propose une indemnité record au familles des victimes

La compagnie taïwanaise TransAsia Airways a annoncé lundi avoir proposé une indemnité record pour les familles de chaque passager tué dans le crash du vol G222, dont deux Françaises, même si les causes de l'accident ne sont pas encore établies.

L'offre de 14,9 millions de dollars taïwanais (environ 378.000 euros) a été soumise aux représentants des 48 victimes réunis à Magong sur l'île de Penghu.

La compagnie a indiqué que la compensation serait un record pour Taïwan. L'accident est la pire catastrophe aérienne des dix dernières années de l'île.

Les représentants des victimes ne se sont pas prononcés sur l'offre, mais sont d'accord pour l'étudier, selon un communiqué de la compagnie aérienne.

"En tant que propriétaire de l'avion, nous voulons prendre la responsabilité pour les décès et les blessures (...) même si la responsabilité de l'accident n'a pas encore été précisée", a déclaré le président de TransAsia Airways Chooi Yee-Chong.

Le vol GE222 s'est écrasé avec 54 passagers et quatre membres d'équipage fin juillet sur une île de l'archipel touristique de Penghu, au large de la côte occidentale de Taïwan.

Seulement 10 personnes ont survécu, dont plusieurs sont grièvement blessées. Cinq personnes au sol ont également été blessées dans l'accident.

L'ATR 72-500 à turbopropulseur, parti de Kaohsiung (sud-ouest de Taïwan), est tombé sur deux maisons près de l'aéroport de Magong après avoir réclamé l'autorisation d'effectuer une deuxième tentative d'atterrissage.

La zone était balayée par des pluies et des vents violents au moment du drame. Les Penghu sont situées dans le détroit de Taïwan, qui sépare l'île de la Chine continentale.

Les parents des victimes pointent la responsabilité des autorités, se demandant pourquoi l'avion a été autorisé à voler par mauvais temps.

Les autorités assurent toutefois que les conditions n'étaient pas suffisamment mauvaises pour suspendre les vols.

Mais depuis, la compagnie aérienne a imposé des exigences plus strictes météorologiques pour les vols intérieurs.

Le Conseil de sécurité de l'aviation, qui supervise l'enquête, compte terminer son rapport final avant fin 2015.

cty/sm/fw/pt

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