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Berlin assure ne pas avoir payé pour la libération d'un otage en Syrie

Berlin assure ne pas avoir payé pour la libération d'un otage en Syrie

Le gouvernement allemand a affirmé lundi ne pas avoir versé d'argent public pour obtenir la libération d'un Allemand de 27 ans, enlevé en Syrie par des jihadistes de l'État islamique (EI).

"Il ne faut pas faire du chantage avec le gouvernement allemand (...) Je peux vous dire qu'il n'y a pas eu d'argent public versé pour libérer la personne en question", a déclaré le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Martin Schäfer, lors d'un point presse à Berlin.

Le quotidien allemand Bild affirmait dans son édition de lundi que la famille de cet Allemand, identifié comme Toni N., avait payé une rançon pour qu'il recouvre la liberté, sans en indiquer de montant.

M. Schäfer a refusé de commenter cette information.

La libération de cet Allemand, originaire du Brandebourg (est), avait été révélée dimanche par le journal dominical Welt am Sonntag, mais pas confirmée officiellement.

Citant des sources proches de l'enquête, le journal précisait qu'une "compensation substantielle" avait été accordée pour obtenir sa libération.

Selon Welt am Sonntag, cet Allemand s'était rendu en Syrie en juin 2013 avec l'intention de participer à "l'aide humanitaire". Sa famille avait signalé sa disparition après avoir perdu le contact avec lui.

Cette année, la famille avait reçu une vidéo avec une demande de rançon, montrant l'exécution sommaire d'un autre otage.

Dimanche, un Américain, Peter Theo Curtis, otage pendant 22 mois du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, avait été libéré, quelques jours après l'exécution d'un autre Américain, James Foley, par les jihadistes de l'Etat islamique.

Le Qatar, qui cherche à redorer son image et à prouver qu'il coopère dans la lutte contre des groupes islamistes radicaux qu'il est parfois accusé de soutenir, a affirmé avoir obtenu la libération de Peter Theo Curtis après des "efforts acharnés".

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