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Le pétrole stimulé à New York par la nette baisse des stocks aux USA

Le pétrole stimulé à New York par la nette baisse des stocks aux USA

Le prix du pétrole coté à New York a nettement rebondi mercredi, dopé par l'annonce d'un recul beaucoup plus fort que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis et l'espoir d'une demande accrue dans le pays.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre, dont c'était le dernier jour de cotation, a gagné 1,59 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 96,07 dollars. Il était tombé la veille à son plus bas niveau depuis janvier.

Cette hausse "a été principalement alimentée par la baisse des réserves de brut, suggérant une demande un peu plus solide qu'estimé jusque là", a souligné Bart Melek de TD Securities.

Ces réserves ont précisément reculé de 4,5 millions de barils, soit cinq fois plus qu'escompté par les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswire.

Les stocks de produits distillés ont aussi diminué, de 1 million de barils.

Les stocks d'essence, très surveillés en pleine saison des grands déplacements automobiles aux États-Unis, ont en revanche progressé de 600.000 barils, alors que les experts tablaient sur une baisse de 1,3 million de barils.

Les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, le WTI, ont également augmenté, de 1,8 million de barils.

Mais les cours du baril ont aussi profité mercredi d'un document de la banque centrale américaine "suggérant que la croissance américaine est plutôt bonne", a indiqué Bart Melek.

Dans le compte-rendu de la dernière réunion de son Comité de politique monétaire, il est en effet souligné qu'aux yeux de certains responsables de l'institution, l'emploi a fait suffisamment de progrès pour envisager un retour, plus tôt qu'attendu par les analystes, à une politique monétaire moins accommodante.

Sur le front géopolitique, la séance s'est déroulée sur fond de reprise des hostilités entre Israël et le Hamas et une intervention du président américain Barack Obama promettant que les Etats-Unis, qui procèdent à des frappes aériennes dans le nord de l'Irak depuis le 8 août, continueraient à lutter contre ces jihadistes ultra-radicaux.

jum/rap

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