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Le roi Richard III aimait avoir du cygne et du vin à sa table révèle une nouvelle étude

Le roi Richard III aimait avoir du cygne et du vin à sa table révèle une nouvelle étude
A forensic reconstruction of the head of King Richard III is displayed in the new visitor's centre on the site where his remains were discovered, in Leicester, central England, on July 24, 2014. The centre tells the story of his rise to power, his death in battle and the discovery of his bones, as well as raising questions on how his disability should be portrayed in theatre and film. Exhibits include a remarkably detailed facial reconstruction, and a replica of Richards skeleton that clearly shows his curved spine, as well as his battle injuries, including the fatal blow. Opening on July 26, 2014, the centre hopes to attract up to 100,000 visitors in it's first year. AFP PHOTO/Leon Neal (Photo credit should read LEON NEAL/AFP/Getty Images)
LEON NEAL via Getty Images
A forensic reconstruction of the head of King Richard III is displayed in the new visitor's centre on the site where his remains were discovered, in Leicester, central England, on July 24, 2014. The centre tells the story of his rise to power, his death in battle and the discovery of his bones, as well as raising questions on how his disability should be portrayed in theatre and film. Exhibits include a remarkably detailed facial reconstruction, and a replica of Richards skeleton that clearly shows his curved spine, as well as his battle injuries, including the fatal blow. Opening on July 26, 2014, the centre hopes to attract up to 100,000 visitors in it's first year. AFP PHOTO/Leon Neal (Photo credit should read LEON NEAL/AFP/Getty Images)

L'imaginaire populaire retient du roi anglais Richard III le célèbre “Un cheval, mon royaume pour un cheval !” placé dans sa bouche par le dramaturge William Shakespeare dans sa pièce éponyme. Mais Shakespeare avait tort. Au regard des goûts alimentaires du dernier souverain de la lignée des Plantagenêts, Richard III aurait pu s'exclamer “un cygne, mon royaume pour un cygne!”

Depuis la découverte en 2012 du squelette de Richard III dans un stationnement de la ville de Leicester, cinq siècles après sa mort, les chercheurs alignent les découvertes sur celui qui en seulement deux ans de règne c'était déjà construit une solide réputation de tyran.

C'est aujourd'hui à son alimentation que s'intéresse la communauté scientifique. Publiée le samedi 16 août dans la revue scientifique Journal of Archaelogical Science, une étude révèle que pendant le peu de temps passé sur le trône, Richard III n'était pas le dernier pour festoyer. Cygnes, grues, aigrettes, poissons, le tout accompagné de vin, l'analyse de ses ossements ne nous apprend pas seulement que le roi était un bon vivant, mais en dit également beaucoup sur son mode de vie.

“Notre corps transforme la nourriture que nous mangeons et les boissons que nous buvons. Ces aliments laissent des signatures, dans nos dents et nos os” explique le Docteur Angela Lamb au journal anglais The Independent.

Trois parties du corps, trois étapes

Ces éléments ont été recueillis sur trois zones différentes du squelette de Richard III. Parce que tous les os ne se développent pas au même moment, leurs analyses nous donnent à voir trois étapes de sa vie.

Des échantillons provenant de ses dents, qui se sont développées pendant l'enfance, indiquent que le roi a quitté son lieu de naissance, le château Fotheringay dans l'est de l'Angleterre, à l'âge de sept ans. Sa destination était une zone où les précipitations étaient plus importantes et où son régime alimentaire a changé. Peut-être les Pays-Bas, où Richard III aurait séjourné quelques mois selon les historiens.

Son fémur quant à lui, offre des informations sur les quinze années précédant la mort du roi. Pendant l'adolescence, Richard est revenu dans l'est de l'Angleterre, où son régime alimentaire est celui de la plus haute aristocratie.

Les côtes, enfin. Leur tissu se renouvelle rapidement et nous livre donc des informations sur les dernières années du souverain, mort sur le champ de bataille à 32 ans. Le roi se met à manger d'avantage de poisson d'eau douce et d'oiseaux, des mets prisés lors des banquets royaux de l'époque. Les chercheurs indiquent également qu'il se met à boire au moins une bouteille de vin par jour. Un monarque qui finit ses jours dans l'opulence, donc.

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