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Décapitation d'un journaliste américain: Paris dénonce "une exécution barbare"

Décapitation d'un journaliste américain: Paris dénonce "une exécution barbare"

La décapitation du journaliste américain James Foley par l'Etat islamique (EI) est une "barbarie" et un "assassinat ignoble", ont dénoncé mercredi les autorités françaises.

Le président de la République François Hollande a condamné "avec la plus grande fermeté l'exécution barbare" du journaliste James Foley, enlevé en Syrie fin 2012 par les djihadistes de l'Etat islamique, selon un communiqué de la présidence diffusé mercredi soir.

"Cette organisation terroriste met en cause toutes les libertés dont celle de la presse. Elle ne défend que l'horreur et le fanatisme", souligne M. Hollande.

Dans la journée le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll avait dénoncé "une barbarie qui utilise la peur et la menace". "On doit tout faire pour se mobiliser, c'est l'objectif et la démarche française à l'échelle européenne et à l'échelle internationale", a-t-il poursuivi.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a, lui, exprimé son "indignation" face à un "assassinat ignoble". Intervenant avant la confirmation de l'assassinat par la Maison Blanche, M. Fabius avait estimé que "s'il était confirmé, cet assassinat ignoble montrerait le vrai visage de ce califat de la barbarie. Il appelle la condamnation la plus ferme de la communauté internationale et renforce notre détermination à lutter contre l' Etat islamique".

"Aucune forme d'impunité ne saurait exister pour les auteurs de ces actes barbares", a-t-il ajouté.

L'Etat islamique (EI), groupe de jihadistes extrémistes qui veut instaurer un califat en Irak et en Syrie, a revendiqué mardi la décapitation du journaliste américain James Foley et menacé d'en tuer un autre en représailles aux frappes aériennes américaines en Irak.

Dans une vidéo diffusée sur l'internet, l'EI montre un homme masqué et habillé de noir qui semble couper la gorge de James Foley, qui avait été enlevé par des hommes armés en novembre 2012 en Syrie.

James Foley, qui à 40 ans était un reporter expérimenté, avait notamment couvert le conflit en Libye avant de se rendre en Syrie, où il a couvert le soulèvement contre le régime de Bachar al-Assad pour le site d'informations américain GlobalPost, l'Agence France-Presse et d'autres médias.

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