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Abidjan: la BAD "officiellement" de retour à son siège, 11 ans après (Kaberuka)

Abidjan: la BAD "officiellement" de retour à son siège, 11 ans après (Kaberuka)

La Banque africaine de développement (BAD), qui avait été délocalisée en Tunisie depuis plus d'une décennie, en raison de l'instabilité politique en Côte d'Ivoire, a retrouvé "officiellement" son siège à Abidjan, a annoncé mardi, dans la capitale économique ivoirienne, son président Donald Kaberuka.

"Cela fait onze ans que la BAD a été obligée par la crise (politico-militaire) de quitter la Côte d'Ivoire" a déclaré M. Kaberuka, lors d'une conférence de presse.

"Aujourd'hui la banque est officiellement de retour dans la capitale ivoirienne, son siège depuis 1964 (date de sa création)", a-t-il poursuivi, annonçant la tenue du premier conseil d'administration de l'institution "le 8 septembre à Abidjan".

Le siège provisoire, situé dans le quartier des affaires du Plateau accueille déjà 1.000 fonctionnaires qui seront rejoints en octobre par 500 autres.

"C'est un moment de satisfaction de retrouver notre maison après 11 ans", s'est réjoui M. Kaberuka, saluant le président ivoirien Alassane Ouattara qui a "plaidé la cause du retour" de la BAD.

"Notre retour est un signe de la stabilité retrouvée du pays", a-t-il souligné.

Les opérations de la BAD en 2014 vont atteindre 9 milliards de dollars dont trois milliards seront destinés aux appuis du secteur privés sur le continent.

En 2013, les investissements de la BAD étaient estimés à 8 milliards de dollars.

"60% des investissements en 2014 vont concerner les infrastructures, notamment le secteur énergétique, très déficitaire sur le continent", a souligné M. Kaberuka.

Le président de la BAD s'est également félicité de la baisse du taux de pauvreté (les personnes vivant en dessous d'un dollar par jour) en Afrique subsaharienne, qui est passé "de 54% en 2000 à moins de 30% actuellement".

La Côte d'Ivoire renoue peu à peu avec la stabilité après une décennie de crise politico-militaire ayant culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts.

ck/cgu

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