Le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patino assis au côté de Julian Assange a souhaité lundi à Londres le lancement d'une campagne internationale pour "libérer" le fondateur de WikiLeaks réfugié depuis juin 2012 à l'ambassade d'Equateur.
"Il faut mettre un terme à cette situation. Deux ans c'est tout simplement trop long. Il est temps de libérer Julian Assange", a indiqué le chef de la diplomatie équatorienne au cours d'une conférence de presse conjointe avec celui qui bénéficie depuis 26 mois de "l'asile politique" offert par son pays.
"Nous continuons à lui offrir notre protection (...). Nous continuons à être disponible pour parler aux gouvernements britanniques et suédois en vue de trouver une solution à cette sérieuse violation des droits humains de Julien Assange", a poursuivi le ministre en appelant au lancement d'une campagne internationale dont il n'a pas précisé les contours.
Julian Assange, cheveu mi-long et courte barbe blonde, s'est réfugié dans le petit appartement qui abrite l'ambassade latino-américaine, dans l'ouest huppé de la capitale britannique, après avoir épuisé tous les recours juridiques en vue d'échapper à l'exécution d'un mandat d'arrêt suédois.
Le fondateur de WikiLeaks nie les accusations de violences sexuelles portées par deux jeunes suédoises à son encontre, et dit redouter au cas où il se rendrait à la justice suédoise, d'être déporté in fine aux Etats-Unis afin d'y répondre de la publication par son site de centaines de milliers de documents secrets du gouvernement et de l'armée américaines.
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