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Panne de transmission: la Chine n'avait pas reçu jeudi matin le message du pape

Panne de transmission: la Chine n'avait pas reçu jeudi matin le message du pape

Panne malencontreuse de transmissions...: alors que la Chine et le Vatican marchent sur des oeufs pour tenter d'avoir de meilleures relations, le télégramme envoyé par le pape François lors de son survol de l'espace aérien chinois n'est apparemment pas parvenu.

La Chine a demandé au Saint-Siège de lui réexpédier ce télégramme qu'avait envoyé les service du pape François au moment de survoler l'espace aérien de l'Empire du Milieu, et d'atterrir en Corée du Sud.

Le porte-parole, le père Federico Lombardi, a jugé que des "problèmes techniques" avaient peut-être causé ce léger désagrément".

C'était la première fois qu'un pape était autorisé à survoler la Chine. Les médias du monde entier avaient alors donné un large écho au télégramme adressé par le pape au président chinois Xi Jinping, dans lequel il appelait "les bénédictions divines de la paix et du bien-être sur le pays".

"On ignore si ce télégramme a bien été reçu", a seulement admis le père Lombardi. "L'ambassade chinoise à Rome avait demandé des informations concernant ce télégramme car il semble qu'il n'ait pas été reçu", a expliqué le porte-parole.

Les quelques lignes du pape ont alors été réexpédiées à l'ambassade de la République populaire en Italie. Pékin et le Saint-Siège n'entretiennent pas de relations.

Interpellé par un jeune de Hong Kong sur la situation des catholiques chinois, le pape François a préféré ne pas répondre à cette question. "Il y a toujours une attention normale du Vatican à déterminer s'il y a quelques possibilités de développer des contacts positifs, mais le Vatican sait aussi qu'il doit d'être prudent", a confié le père Lombardi.

Le télégramme envoyé par le pape lors de son survol de l'espace aérien chinois ressemblait à tous les courts messages d'amabilités écrits par des seconds couteaux des ministères aux pays survolés.

Les relations sont délicates avec la Chine comme le montrent les restrictions à l'exercice du culte d'évêques et prêtres chinois fidèles à Rome, des cas de résidence surveillée, et des restrictions ou menaces portées contre des étudiants ou des prêtres qui avaient voulu être en Corée du sud pour la visite pontificale.

jlv/ros

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