Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Les forces somaliennes et de l'UA affrontent une milice à Mogadiscio (responsables)

Les forces somaliennes et de l'UA affrontent une milice à Mogadiscio (responsables)

Des combats ont opposé vendredi à Mogadiscio les forces somaliennes, appuyées par la force de l'Union africaine (Amisom), à la milice d'un ancien responsable local qu'elles tentaient de désarmer, ont annoncé un responsable somalien et le chef de guerre.

Les combats semblaient être terminés vendredi matin et les forces somaliennes paraissaient avoir pris le contrôle de la situation, selon des témoins.

Les affrontements ont éclaté vers 03H30 (00H30 GMT), lorsque les forces somaliennes et de l'UA ont lancé un raid sur le domicile d'Ahmed Dai, ancien chef de l'arrondissement de Wadajir, dans la capitale somalienne. Ils ont fait des victimes, selon ces sources et des témoins, mais aucun bilan précis n'était disponible dans l'immédiat.

"Les forces gouvernementales et les soldats de l'Amisom mènent des opérations de sécurité à Mogadiscio et ce (vendredi) matin, des miliciens au service d'un individus les ont affrontées dans l'arrondissement de Wadajir", a expliqué Mohamed Yusuf, un responsable des forces de sécurité somaliennes.

Il a assuré que la situation était "sous contrôle". "Il y a des victimes, mais nous n'avons pas d'autres détails", a-t-il ajouté.

"L'Amisom et les forces de sécurité somaliennes ont mené un raid contre ma maison tôt ce matin, nous nous sommes défendus. Ils prétendent que l'opération avait pour objectif le désarmement, mais je n'ai aucune arme, à part quelques-unes à des fins de défense", a expliqué Ahmed Dai à des médias locaux, confirmant que les affrontements avaient fait des victimes.

Abdiweli Mohamed, un témoin, a fait état de "plusieurs heures de combats très intenses, impliquant des mitrailleuses lourdes et des lance-roquettes de chaque côté".

"Les combats semblent terminés et l'Amisom semble contrôler la zone", a-t-il ajouté.

La Somalie est privée de réelle autorité centrale depuis la chute du régime autoritaire du président Siad Barre en 1991. Elle a depuis cette date sombré dans le chaos et a été livrée aux milices de chefs de guerre, aux groupes armés islamistes et aux gangs criminels.

Mogadiscio, longtemps champ de bataille entre milices rivales puis entre l'Amisom et les islamistes shebab qui contrôlèrent un temps une grande partie de la capitale, a retrouvé un semblant de paix depuis que ces derniers en ont été chassés en août 2011. Ils continuent toutefois d'y mener régulièrement des attaques parfois spectaculaires.

nur-ayv/jlb

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.