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Ukraine: blessé, le chef des séparatistes de Lougansk quitte son poste

Ukraine: blessé, le chef des séparatistes de Lougansk quitte son poste

Le chef des séparatistes de Lougansk, ville de l'Est de l'Ukraine en proie à des combats très violents et désormais coupée du monde, a annoncé à la télévision russe son départ temporaire en raison de blessures.

"J'ai pris la décision de quitter provisoirement mon poste de dirigeant de la République populaire de Lougansk. Les conséquences de mes blessures ne me permettent pas de consacrer toutes mes forces à mon poste en ces difficiles temps de guerre", a déclaré Valéri Bolotov, dans une déclaration diffusée par la chaîne publique russe d'informations Rossia 24.

Lougansk, près de 500.000 habitants avant les hostilités, est la deuxième ville la plus importante aux mains des insurgés prorusses dans l'Est de l'Ukraine après Donetsk. Comme à Donetsk, les rebelles y ont proclamé une "République populaire".

A Donetsk, le "Premier ministre" de la République locale Alexandre Borodaï a annoncé la semaine dernière sa démission. Ce citoyen russe avait expliqué vouloir laisser la place à un Ukrainien, Alexandre Zakhartchenko.

M. Bolotov (originaire de Lougansk) a indiqué que ses fonctions seraient reprises par son ministre de la Défense Igor Plotnitski. Il a assuré qu'il voulait "continuer le combat" et être "sûr du succès" de sa lutte.

"La situation est compliquée: la junte de Kiev a lancé contre notre ville une quantité considérable de troupes et d'armements", a-t-il cependant reconnu. "L'opération punitive est destinée à détruire les infrastructures. Ce n'est pas un secret que nous sommes au bord d'une catastrophe humanitaire".

Lougansk se trouve en proie à de violents combats à l'arme lourde depuis des semaines et les autorités locales ont multiplié les appels au secours ces derniers jours face à une possible "catastrophe humanitaire". Eau, électricité, communications et approvisionnement sont coupés et les accès de la ville fermés.

Les combats ont fait de nombreuses victimes civiles. Un représentant des autorités régionales ont indiqué jeudi à l'AFP que 22 personnes avaient été tuées en 24 heures dans des attaques aux mortiers.

Dans un rapport fin juillet, l'ONU a accusé les séparatistes aussi bien que les forces régulières d'utiliser des armes lourdes " dans des zones habitées.

gmo/bb/ros

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