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Le Maroc affiche sa "détermination" à lutter contre la culture du cannabis

Le Maroc affiche sa "détermination" à lutter contre la culture du cannabis

Le Maroc a réaffirmé mercredi sa "détermination" à lutter contre la culture du cannabis, dont il est un des principaux producteurs au monde, appelant à bannir toute "surenchère stérile", en réaction à des déclarations de "responsables algériens".

Lundi, l'Office algérien de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) a affirmé que près de 100 tonnes de cannabis marocain avaient été saisies en 2014. Cette situation "n'est pas étonnante, mais reste très inquiétante notamment pour la santé des Algériens", a commenté, entre autres, un responsable de l'ONLDT, Mohamed Benhalla.

Dans un communiqué diffusé mercredi, Rabat a vivement réagi, affirmant traiter "la question de la culture du cannabis avec transparence et détermination, loin de toute surenchère stérile".

Évoquant la poursuite d'"efforts colossaux", le gouvernement précise avoir pour "objectif à très court terme" de réduire encore les superficies cultivées, de 47.000 hectares "à moins de 30.000".

La "lutte contre les réseaux" a permis la saisie de "plus de 100 tonnes de chira (résine de cannabis, ndlr) et le démantèlement de 98 réseaux" en six mois, fait valoir le texte, qui appelle par ailleurs l'Algérie à sortir d'une "logique d'accusation systématique".

Le Maroc invite, à l'inverse, "les autorités algériennes à s'inscrire dans une démarche constructive pour lutter contre les crimes transfrontaliers, notamment les trafics de drogues", poursuit le communiqué, d'après lequel l'Algérie demeure de son côté "le principal pourvoyeur de psychotropes" de la région.

La frontière entre l'Algérie et le Maroc est fermée depuis 20 ans et les deux pays ont entrepris séparément des travaux visant à la rendre davantage hermétique aux trafics humains et à la contrebande sur fond de désaccords politiques persistants.

Cette mésentente entrave la mise en oeuvre de l'Union du Maghreb arabe (UMA), un marché potentiel de cinq pays et 90 millions d'habitants.

ob-gk/feb

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