Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Maliki rejette la nomination du Premier ministre irakien, s'en prend à Washington

Maliki rejette la nomination du Premier ministre irakien, s'en prend à Washington

Le Premier ministre sortant irakien Nouri al-Maliki, qui briguait un 3e mandat, a jugé que la nomination lundi de son successeur constituait une violation de la Constitution, menée avec le soutien des Etats-Unis.

"Nous rejetons cette violation de la Constitution", a affirmé M. Maliki en faisant référence à la nomination de Haïdar al-Abadi, un membre de son parti, comme nouveau chef du gouvernement. Washington "s'est tenu aux côtés de ceux qui ont violé la Constitution", a-t-il ajouté dans un enregistrement diffusé à la télévision.

Les Etats-Unis ont félicité M. Abadi et le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait dit "espérer que M. Maliki ne causera pas de problèmes".

M. Abadi a été choisi par l'Alliance nationale, le bloc parlementaire chiite, comme son candidat au poste de Premier ministre.

Membre du parti Dawa de M. Maliki, Haïdar al-Abadi, né en 1952 et titulaire d'un doctorat de l'université de Manchester au Royaume Uni, est considéré comme un proche du chef du gouvernement sortant.

wd/jmm/cco/tp

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.