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Le pétrole soutenu à New York par l'anticipation d'un recul des stocks aux USA

Le pétrole soutenu à New York par l'anticipation d'un recul des stocks aux USA

Le pétrole coté à New York a terminé en hausse lundi, les investisseurs misant sur une nouvelle baisse des stocks de brut aux Etats-Unis tout en gardant un oeil sur les conflits pouvant potentiellement perturber le marché mondial de l'énergie.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre a gagné 43 cents sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 98,08 dollars.

Les acteurs du marché "anticipent une nouvelle baisse des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis" dans le rapport du département américain de l'Energie publié mercredi, signe d'une demande accrue pour l'or noir, a estimé l'analyste indépendant Andy Lipow.

Ces stocks se sont déjà contractés d'environ 22 millions de barils aux cours des six dernières semaines et "les raffineries continuent d'opérer à une cadence proche de leurs niveaux record", a-t-il expliqué.

La progression du cours du WTI est toutefois restée limitée, et le Brent reculait, car malgré toutes les tensions géopolitiques à l'oeuvre dans le monde, "on n'a pas encore observé de problèmes particuliers concernant l'offre sur le marché mondial", a souligné Andy Lipow.

Les prix du brut avaient un peu grimpé la semaine dernière dans la foulée de l'annonce de l'implication des États-Unis dans le conflit en Irak, sous la forme de frappes aériennes.

Cela a permis aux forces kurdes, qui avaient subi plusieurs revers face aux insurgés sunnites, de reprendre l'avantage dans certaines villes.

La situation reste toutefois très précaire dans un pays qui s'apprête à tourner la page du très contesté Nouri al-Maliki après la nomination lundi d'un nouveau Premier ministre, Haïdar al-Abadi.

En Ukraine, l'armée resserrait lundi son étau autour des bastions rebelles de Donetsk et Lougansk et 300.000 civils ont déjà fui vers la Russie et les autres régions du pays.

Mais Kiev a aussi accepté le principe d'une mission humanitaire dans la région sous l'égide de la Croix-Rouge avec notamment la participation de la Russie, de l'Union européenne et des Etats-Unis.

Les investisseurs surveillaient par ailleurs la situation en Libye où la production "est revenue à 400.000 barils par jour" malgré les combats entre groupes rebelles, a relevé Matt Smith de Schneider Electric.

jum/vmt/are

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