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Les sanctions russes mettent les animaux du zoo de Moscou au régime

Les sanctions russes mettent les animaux du zoo de Moscou au régime

L'interdiction d'importation de la plupart des produits alimentaires occidentaux décrétée jeudi par la Russie a fait ses premières victimes: les animaux du zoo de Moscou, qui se voient privés de nombre de leurs friandises.

Les gardiens du zoo de Moscou vont devoir trouver rapidement une autre source d'approvisionnement pour les légumes néerlandais et aux pommes polonaises, utilisées en grande quantité dans les menus des animaux.

"De manière générale, nous utilisions de la nourriture importée pour une variété de raisons, c'est moins cher et les animaux préfèrent ça", a déclaré à l'AFP la porte-parole du zoo de Moscou, Anna Kachourovskaïa.

"On examine les possibilités pour la remplacer, mais ça ne va pas être facile", a-t-elle ajouté.

Le Premier ministre, Dmitri Medvedev, a annoncé jeudi un embargo sur la plupart des produits alimentaires en provenance de l'Union européenne, des États-Unis, de l'Australie, du Canada et du Japon.

Les responsables russes estiment néanmoins qu'il est possible de trouver de nouveaux fournisseurs pour la plupart de ces produits, que ce soit en Russie ou dans d'autres pays.

Mme Kachourovskaïa s'est également inquiétée à propos de l'approvisionnement du zoo en poisson, en légumes et en fruits frais, en particulier en pommes et en céleri.

"Beaucoup d'animaux mangent des pommes, et nous en importions de Pologne car elles sont peu chères et de bonne qualité" a-t-elle regretté.

Peuplé de 150 animaux, le zoo de Moscou célèbrera cette année son 150e anniversaire, ce qui en fait l'un des plus vieux d'Europe.

bur/pop/jh

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