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Irak : la France "prête à prendre toute sa part" pour aider les civils (Elysée)

Irak : la France "prête à prendre toute sa part" pour aider les civils (Elysée)

La France est "prête à prendre toute sa part" dans l'aide aux populations civiles victimes des "exactions intolérables" de l'Etat islamique en Irak, a déclaré la présidence dans un communiqué vendredi.

Le président François Hollande, qui en appelle à une mobilisation de l'UE, "se félicite de la décision importante prise par le président (Barack) Obama d'autoriser des frappes aériennes ciblées afin de contrer l'Etat islamique ainsi que de mettre en oeuvre un effort humanitaire" "impérieux et urgent", déclare le communiqué.

Les Etats-Unis se sont directement impliqués dans le conflit en Irak pour la première fois depuis le retrait de leurs troupes en 2011 en bombardant vendredi des positions des jihadistes menaçant le Kurdistan irakien et des milliers de chrétiens et Yazidis en fuite.

"La France va examiner avec les Etats-Unis et l'ensemble de ses partenaires les actions qui pourraient être menées afin d'apporter conjointement tout le soutien nécessaire pour mettre un terme aux souffrances des populations civiles. Elle est prête à y prendre toute sa part", ajoute le texte.

Le président français "condamne de la façon la plus ferme les exactions intolérables qui continuent d'être menées par l'Etat islamique contre la population irakienne dans son ensemble et contre les minorités vulnérables que sont les chrétiens d'Irak et les Yazidis."

Les jihadistes de L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) se sont emparés jeudi de Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, puis du barrage de Mossoul, le plus grand du pays, qui contrôle l'alimentation en eau et en électricité de toute la région.

Depuis dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont pris la fuite dans le nord du pays face à l'avancée des jihadistes qui ne sont désormais qu'à une quarantaine de kilomètres d'Erbil, capitale de la région autonome du Kurdistan, allié de Washington.

Selon la présidence française, la France continuera d'agir "au Conseil de sécurité" des Nations unies en faveur de "la poursuite et à l'intensification de la mobilisation internationale" au profit de "la protection nécessaire aux populations civiles et aux personnes déplacées".

François Hollande "appelle l'Union européenne à jouer très rapidement un rôle actif dans cet effort commun".

Le communiqué précise que le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius "saisit en ce sens" la haute représentante de l'Union européenne, Catherine Ashton.

Dans sa lettre à Mme Ashton datée du 8 août, Laurent Fabius lui demande "de bien vouloir mobiliser d'urgence les Etats membres ainsi que les institutions européennes".

"Il me paraît indispensable que l'Union européenne joue très rapidement un rôle actif (...) et contribue à mettre en place tous les moyens d'assistance possibles en réponse à cette situation catastrophique, notamment dans le domaine humanitaire".

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