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Body painting: l'artiste Trina Merry fond les corps de femmes dans le décor new-yorkais (PHOTOS)

Pas facile de faire du body painting en plein New York

C'est à un travail extrêmement laborieux et minutieux que se livre Trina Merry, spécialisée dans les arts visuels. Cette artiste américaine peint ses modèles de façon méticuleuse jusqu'à ce qu'ils se confondent avec les grattes-ciels et autres bâtiments de New York.

Le processus dure plusieurs heures, le temps de trouver l'endroit idéal et de peindre (pendant deux à cinq heures) le modèle à la perfection. Tout cela pour un instantané.

Trina Merry habitait encore récemment en Californie. L'idée de faire cette série de photographies lui est venue lorsque l'un de ses amis lui a demandé ce que New York signifiait pour elle.

"La réponse n'est pas simple, a-t-elle avoué à nos confrères du HuffPost US. C'est vraiment chaotique par ici."

Ce n'est pas la première fois qu'elle s'attaque à l'art du camouflage. Avant cette série, elle a peint des modèles nus dans San Francisco. Mais depuis, elle est tombée amoureuse de la skyline de New York.

Pour sa première photo, elle a positionné un modèle sur ces rochers, et a passé les quelques heures qui ont suivi à intégrer le modèle jusqu'à ce qu'on le confonde avec l'eau, les bâtiments...

"Je délimite l'endroit où le modèle se tient. Puis je délimite l'endroit où je vais me tenir pour prendre la photo finale, explique-t-elle. Je fais des allers-retours entre ces deux perspectives. Cela demande une concentration incroyable. Quand j'ai le sentiment que c'est presque achevé et que la lumière est bonne, je prends la photo."

Pour l'instant, Merry a pris huit modèles en photo, dans des endroits aussi célèbres que le Brooklyn Bridge, Manhattan Bridge, Central Park...

Un problème s'ajoute à ce laborieux travail: celui de l’exhibition en public. "C'est une sorte de processus sans contrôle, que de sortir du studio, indique-t-elle au HuffPost US. Chaque peinture a une histoire - que ce soit d'éviter les tempêtes ou de me faire arrêter par les flics."

Mais la plus grande difficulté est certainement celle de s'adapter aux subtils changements de l'environnement. "Le plus gros challenge, ce sont les nuages, qui avancent dans le ciel, et le ciel qui passe de gris à bleu à blanc." Pour la photo à Central Park (voir ci-dessus) par exemple, elle a dû repeindre son modèle au moins 10 fois pour ajuster sa peinture aux changements de couleur du ciel et à la réflexion de l'eau.

Retrouvez toutes les photographies de Trina Merry sur sa page Facebook.

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