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Ebola: Obama juge prématuré d'utiliser un médicament expérimental en Afrique

Ebola: Obama juge prématuré d'utiliser un médicament expérimental en Afrique

Le président américain Barack Obama a estimé mercredi qu'il était prématuré d'utiliser un médicament expérimental pour traiter les personnes touchées par le virus Ebola, qui sévit en Afrique de l'Ouest.

Interrogé sur l'opportunité d'envoyer un médicament expérimental en Afrique, M. Obama a répondu: "Je pense que nous devons laisser la science nous guider. Et je ne pense pas que nous ayons toutes les informations pour déterminer si ce médicament est efficace".

Mais si l'efficacité était prouvée, soutiendrait-il une procédure accélérée d'autorisation du traitement aux Etats-Unis? "Il est prématuré de le dire car je n'ai pas suffisamment d'informations, je n'ai pas suffisamment de données pour exprimer une opinion à ce sujet", a-t-il ajouté.

Il a néanmoins estimé "entièrement approprié de voir si d'autres médicaments ou traitements médicaux peuvent améliorer la survie" des personnes atteintes par cette maladie.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait désormais état de 932 morts sur 1.711 cas d'infection pour cette épidémie d'Ebola touchant surtout trois pays d'Afrique de l'ouest, selon une estimation au 4 août, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires américaines (CDC), qui ont porté ce même jour leur alerte sanitaire au niveau 1, le plus élevé.

"Nous savons, en revanche, que le virus Ebola aujourd'hui comme par le passé peut être jugulé si vous disposez d'une structure sanitaire publique solide", a relevé le président, estimant que les pays affectés devaient "avant tout reconnaître que leurs systèmes de santé ont été dépassés" car ils n'ont "pas été en mesure d'identifier la maladie et d'isoler les patients assez rapidement".

Il a également déploré l'absence de "relation de confiance forte entre certaines communautés et les services publics de santé", ce qui a eu pour conséquence une "contagion plus rapide" que lors des précédentes épidémies d'Ebola.

C'est la raison pour laquelle la communauté internationale s'emploie à renforcer la présence sanitaire sur place.

jca-elm/bdx

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