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France: une cinquantaine de blessés dans des affrontements entre migrants à Calais

France: une cinquantaine de blessés dans des affrontements entre migrants à Calais

De nouveaux affrontements ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi entre migrants africains dans la zone portuaire à Calais, dans le nord de la France, faisant une cinquantaine de blessés, dont un grave, a indiqué la préfecture.

Une première bagarre avait eu lieu en début de soirée en plein centre-ville, au moment de la distribution des repas, entre une centaine de Soudanais et d'Erythréens, faisant trois blessés légers et provoquant l'intervention des CRS.

"Les affrontements ont repris après le repas et se sont déplacés sur la zone du port, pendant une bonne partie de la soirée et de la nuit. La police a dû s'interposer", a-t-on expliqué à la préfecture.

Selon un dernier bilan mardi matin, 51 personnes ont été blessées légèrement et un homme, gravement blessé, a dû être héliporté à l'hôpital de Lille (nord).

Cet homme, dont la nationalité n'a pu être précisée, souffrirait d'un traumatisme crânien. Son pronostic vital a été un temps engagé mais il serait hors de danger, selon la préfecture.

Les bagarres qui ont éclaté au fil de la nuit ont "impliqué des groupes importants de migrants", a indiqué la préfecture, sans pouvoir préciser mardi matin le nombre d'individus ayant participé aux rixes.

Selon un employé portuaire, environ 300 migrants étaient en train de se bagarrer aux abords du terminal ferry, aux alentours de 02H00 GMT.

Un important dispositif policier a été mis en place pour "s'interposer entre les différents camps. La situation est revenue à la normale en fin de nuit", a-t-on déclaré à la préfecture.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des affrontements avaient déjà opposé entre 100 et 150 migrants et fait 13 blessés légers.

La rixe avait éclaté dans la zone industrielle des Dunes, à proximité de l'usine Tioxide, squattée par plusieurs centaines de migrants et qui fait l'objet, tout comme un autre squat de la ville établi depuis le 12 juillet sur un ancien site de recyclage de métaux, d'une décision de justice ordonnant son évacuation.

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