Des gardes-côtes chinois participent depuis mardi à des exercices avec leurs homologues japonais près de Tokyo, une première depuis la nette dégradation des relations entre la Chine et le Japon à l'automne 2012.
Ces exercices, auxquels participent également des garde-côtes américains et russes, ont démarré mardi matin pour trois jours dans le port de Yokohama, a indiqué un porte-parole des garde-côtes nippons.
Les participants doivent notamment faire des exercices de plongée et de lecture de cartes.
Les relations entre Pékin et Tokyo, les deux plus importantes puissances économiques asiatiques, sont exécrables depuis l'automne 2012 en raison d'un différend territorial en mer de Chine orientale.
Tokyo administre l'archipel inhabité des Senkaku, mais Pékin le revendique sous le nom de Diaoyu.
Ces îlôts sont situés à 200 km au nord-est de Taïwan, qui les revendique également, et à 400 km à l'ouest d'Okinawa (sud du Japon).
Lorsque Tokyo en a nationalisé trois en septembre 2012, des manifestations antijaponaises parfois violentes se sont déroulées dans de nombreuses villes chinoises, et, depuis lors, Pékin envoie régulièrement des navires dans les parages. Le chassé-croisé des navires garde-côtes des deux pays dans la zone fait craindre, notamment à Washington, un éventuel incident armé.
En novembre dernier, Pékin avait fait monter la tension en annonçant la création d'une "zone aérienne d'identification" (ADIZ) couvrant une grande partie de la mer de Chine et surtout englobant l'archipel de la discorde.
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