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Le président sierra-léonais appelle à la mobilisation générale contre Ebola

Le président sierra-léonais appelle à la mobilisation générale contre Ebola

Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma a exhorté ses compatriotes à "intensifier leurs efforts dans la lutte" contre le virus Ebola, dans une déclaration à la nation, à l'occasion lundi d'une journée décrétée chômée pour combattre l'épidémie.

Les commerces, bars et restaurants étaient fermés, les marchés et les rues désertes, à l'exception des véhicules du ministère de la Santé, arborant des messages de prévention ou d'hygiène tels que "Ebola est réel, ne mangez pas de viande de chauve-souris, ni de chauve-souris ou de fruits partiellement mangés par des animaux" et d'autres services essentiels.

Des policiers en civil interrogeaient les rares passants sur leur destination et les renvoyaient chez eux, selon le correspondant de l'AFP. Les écoles étaient en vacances jusqu'à septembre

"Nous avons proclamé cette journée (à rester à la maison, NDLR) en raison de notre conviction en tant que nation que la famille est la clé dans notre lutte pour combattre le virus Ebola mortel", a expliqué le président de Sierra Leone, qui a décrété le 1er août l'état d'urgence pour 60 à 90 jours.

"En tant que gouvernement, nous avons réduit certaines activités pour intensifier le combat contre la maladie. Nous demandons à chaque Sierra-Léonais d'intensifier ses efforts dans la lutte contre la maladie", a souligné M. Koroma.

Cette flambée de fièvre hémorragique, qui s'est déclarée au début de l'année en Guinée avant de gagner le Liberia puis la Sierra Leone, avait fait au 30 juillet 826 morts, respectivement 346, 227 et 252, sur 1.440 cas présumés, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

"Dans ce combat, chaque individu compte. Si un individu, une famille, une communauté ou une ville n'agit pas, le risque augmente pour toute la nation", a insisté le chef de l'Etat, pressant "chaque membre de la famille informé d'instruire les autres".

"Il est absolument nécessaire d'amener ceux qui ont le virus dans les centres de traitement, non seulement pour empêcher que d'autres contractent la maladie, mais aussi pour augmenter leurs chances de survie. L'essence même de notre nation est en jeu", a-t-il assuré.

Par ailleurs, des institutions gouvernementales ont annoncé aux usagers que par mesure prophylactique elles "diminuaient la fréquentation des visiteurs" dans la capitale, Freetown, ainsi que dans leurs bureaux de plusieurs villes du pays.

rmj-sst/cs/jmc

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