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Népal: "aucun espoir" de retrouver des survivants du glissement de terrain

Népal: "aucun espoir" de retrouver des survivants du glissement de terrain

Les secouristes écartaient dimanche la possibilité de retrouver des survivants d'un glissement de terrain dans le nord-est du Népal, qui a fait au moins 9 morts et pourrait avoir enseveli plus de 100 personnes sous des tonnes de boue et de roche.

Neuf corps ont été extraits des décombres après le glissement de terrain, provoqué par de fortes pluies de mousson, qui a anéanti plusieurs hameaux samedi à l'aube, a-t-on appris de source officielle.

"Il y a plus de 24 heures que des gens seraient enseveli dans la boue. Nous n'avons aucun espoir de retrouver quelqu'un en vie", a déclaré Yadav Prasad Koirala, responsable gouvernemental de la gestion des catastrophes naturelles.

"Nous avons récupéré un cadavre de plus, ce qui porte le bilan à neuf personnes tuées", a-t-il précisé dimanche à l'AFP, ajoutant que "selon nos informations, 155 personnes sont toujours portées disparues".

Les secouristes ont évacué 34 survivants samedi, dont 19 grièvement blessés.

Alors que la police et l'armée poursuivaient leur recherche des victimes, les ouvriers népalais tentaient de dégager la rivière Sunkoshi, endiguée par les décombres du glissement de terrain, qui ont créé un vaste lac.

En aval, les autorités de l'État indien de Bihar ont évacué plus de 44.000 riverains, redoutant des crues subites qui menaceraient fermes et villages en cas de rupture du barrage

"Cela affecterait une grande partie de notre État et des centaines de milliers de personnes", a déclaré à l'AFP Vyas Ji, premier secrétaire du département de gestion des catastrophes naturelles du Bihar.

Le Premier ministre indien, Narendra Modi, en visite au Népal, a "exprimé son inquiétude" concernant de possibles inondations et "ordonné que toute l'aide possible soit mise à disposition", selon un communiqué du gouvernement indien.

En 2008, la même rivière était sortie de son lit et avait englouti des pans entiers du Bihar, tuant des centaines de personnes.

Les autorités népalaises se veulent toutefois rassurantes. "L'eau s'évacue peu à peu, le lac artificiel rétrécit, donc le danger diminue", a affirmé M. Koirala.

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