Dix soldats libanais ont été tués et 13 autres sont portés disparus, possiblement retenus otages, dans des combats avec des hommes armés près de la frontière syrienne, a déclaré dimanche le chef de l'armée du Liban.
Le général Jean Kahwaji a annoncé ce nouveau bilan et la disparition des 13 militaires lors d'un point presse au deuxième jour des combats qui ont éclaté samedi à la suite de l'arrestation d'un membre présumé du Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
"L'armée a perdu 10 martyrs, 25 autres (ont été) blessés, dont quatre officiers, et 13 soldats sont portés disparus, possiblement retenus prisonniers", a-t-il déclaré.
M. Kahwaji a souligné que la situation dans la région d'Aarsal, frontalière de la Syrie, était "extrêmement dangereuse", et a déclaré que l'attaque contre l'armée avait été préméditée.
Selon les autorités, les combats ont commencé samedi après-midi après l'arrestation d'un Syrien, Imad Ahmad Jomaa, qui a selon l'armée reconnu appartenir au Front al-Nosra.
A la suite de cette arrestation, des hommes armés ont encerclé des postes de contrôle dans la région, avant d'ouvrir le feu sur les troupes et d'attaquer un poste de police à Aarsal, où deux civils ont été tués.
Les combats se poursuivaient dimanche dans cette zone du nord-est du Liban, où la situation était déjà tendue depuis le début en mars 2011 du conflit en Syrie voisine.
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