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Un médecin américain infecté par l'Ebola au Liberia

Un médecin américain infecté par l'Ebola au Liberia

Un médecin américain aidant à lutter contre l'épidémie de fièvre hémorragique liée au virus Ebola dans plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest a lui-même été contaminé au Liberia, a annoncé l'organisation humanitaire pour laquelle il travaille.

Samaritan's Purse, une association caritative chrétienne, a indiqué que Kent Brantly avait été placé en quarantaine au sein du centre de traitement contre l'Ebola de l'organisation, à l'hôpital ELWA de Monrovia, la capitale du Liberia.

"Nous restons optimistes quant à son rétablissement, mais il n'est certainement pas encore tiré d'affaire", a déclaré dimanche à l'AFP la porte-parole de Samaritan's Purse, Melissa Strickland.

Selon elle, ses symptômes comprennent de la fièvre et des douleurs musculaires.

Le docteur Brantly est marié et père de deux enfants, avait précisé auparavant l'ONG dans un communiqué sur son site internet.

"Samaritan's Purse fait tout son possible pour aider le docteur Brantly durant cette période de crise. Nous avons demandé à tout le monde de prier pour lui et sa famille", avait-elle ajouté.

Le département d'Etat américain a de son côté indiqué dimanche être au courant d'un cas d'Ebola sans toutefois pouvoir donner d'information sur un individu en particulier.

Kent Brantly est le médecin en chef chez Samaritan's Purse chargé de la gestion du Ebola au Liberia, où l'organisation continue à travailler avec les autorités sanitaires libériennes et internationales pour contenir l'épidémie.

Le virus Ebola a tué 660 personnes depuis le début de l'épidémie en Afrique de l'Ouest il y a quelques mois, dans trois pays: Guinée (314 morts), Sierra Leone (219 morts) et Liberia (127 morts), selon un récent bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Vendredi, les autorités nigérianes ont en outre annoncé qu'un Libérien était mort du virus Ebola à Lagos, la plus grande ville d'Afrique, devenant le premier cas répertorié au Nigeria.

L'Ebola tire son nom d'une rivière du nord de l'actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90% chez l'homme.

La "fièvre hémorragique à virus Ebola" se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d'animaux infectés. Elle cause de fortes fièvres, des douleurs musculaires, ainsi que vomissements, diarrhée voire hémorragie.

Le gouvernement américain a déclaré samedi suivre avec attention l'évolution de l'épidémie et "continuer de mobiliser de multiples agences gouvernementales pour aider les pays affectés".

dc/sam/ico

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