Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

MH17: peu de chance de se rendre sur le site du crash pour le moment (Australie)

MH17: peu de chance de se rendre sur le site du crash pour le moment (Australie)

Les forces de police néerlandaise et australienne ont peu de chance pour le moment d'atteindre le lieu du crash du MH17 dans l'est de l'Ukraine, a indiqué lundi un haut responsable australien, un projet auquel les policiers ont déjà renoncé la veille.

"Pour être honnête, (les chances) ne semblent pas très bonnes", a déclaré le vice-directeur de la police fédérale australienne, Andrew Colvin.

"Les combats nous ont pris par surprise. S'il s'agit d'une véritable offensive pour reprendre du terrain, il faudra plusieurs jours avant que puissions nous rendre sur les lieux en toute sécurité", a-t-il ajouté auprès de l'Australian Broadcasting Corporation (ABC).

Les policiers venus des Pays-Bas (dont 193 ressortissants étaient à bord du Boeing de Malaysia Airlines) et d'Australie (qui comptait 28 citoyens et neuf résidents dans le MH17) avaient renoncé dimanche à aller sur le site du crash, en raison des combats dans cette zone de l'est de l'Ukraine contrôlée par les séparatistes prorusses.

Des tirs d'artillerie ont été entendus à un kilomètre du site du désastre, lui-même situé à une soixantaine de kilomètres à l'est de Donetsk, capitale régionale et place forte des insurgés.

Andrew Colvin a précisé lundi que les policiers australiens, non armés, auraient pour unique rôle d'observer en détail le site, un volet important pour les besoins de l'enquête et qui pourrait prendre de cinq à sept jours. Ils ne seraient pas impliqués dans la sécurisation du site.

Le Boeing de Malaysia Airlines assurant la liaison Amsterdam-Kuala-Lumpur avec 298 personnes à son bord a été abattu, le 17 juillet, à 10.000 m d'altitude par un missile et une série d'éléments ont conduit Kiev et les Occidentaux à montrer du doigt les rebelles prorusses et leurs protecteurs au Kremlin.

Dix jours après le drame, des fragments de corps et des débris étaient toujours éparpillés dimanche sur le site sous contrôle de séparatistes, où les inspecteurs n'ont eu qu'un accès limité.

Malgré un cessez-le-feu fragile aux abords directs du lieu du crash, le travail est compliqué par des combats entre loyalistes et séparatistes qui s'intensifient dans la région.

La ministre australienne des Affaires étrangères, Julie Bishop, est arrivée dimanche à Kiev pour rencontrer le gouvernement ukrainien et évoquer la sécurité sur le site.

mp/mfc/fmp/myl

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.