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Centrafrique: la Séléka renâcle encore à rejoindre le forum de Brazzaville

Centrafrique: la Séléka renâcle encore à rejoindre le forum de Brazzaville

Les délégués de l'ex-rébellion Séléka ne sont pas encore prêts à rejoindre les discussions de paix pour la Centrafrique qui se déroulent à Brazzaville, a déclaré mercredi matin leur chef, Mohamed-Moussa Dhaffane.

"Nous poursuivons nos pourparlers en interne. Nous n'avons pas encore pris la décision d'aller au forum", a déclaré M. Dhaffane à l'AFP à quelques heures de la clôture prévue des négociations.

Près de 170 délégués centrafricains sont réunis depuis lundi à Brazzaville pour un "Forum pour la réconciliation nationale et dialogue politique" dont le but premier est de mettre fin à la violence pour pouvoir relancer un nouveau processus politique de sortie de crise.

Mal engagé dès avant même d'avoir commencé, le Forum a pris un très mauvais tour quand M. Dhaffane, chef de la délégation de la branche officielle de la Séléka (le mouvement s'est scindé récemment en deux branches), a posé comme préalable à toute discussion l'acceptation du principe d'une division du pays, position jugée inacceptable par la grande majorité des négociateurs.

Pour tenter de sauver les discussions, les autorités congolaises, qui assurent la médiation et l'organisation du Forum au nom de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) ont fait venir mardi soir "neuf chefs militaires" de la Séléka.

Mais leur présence n'avait encore rien débloqué mercredi en milieu de matinée. La reprise des discussions, prévue initialement pour 09h00 (08h00 GMT) a été reportée à midi, la cérémonie de clôture étant maintenue pour 15h00, a-t-on appris auprès organisateurs.

Du côté de la Séléka, on indiquait maintenir l'exigence de reconnaissance du principe d'une division du pays avant toute discussion. La délégation devait être reçue avant midi par le président congolais Denis Sassou Nguesso et comptait sur sa médiation.

La volte-face de M. Dhaffane a agacé bon nombre de négociateurs qui lui reprochent de chercher à gagner du temps, de ne rien vouloir résoudre ou d'être dépassé par les événements.

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