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Un opposant équatorien arrêté pour injure au président Correa

Un opposant équatorien arrêté pour injure au président Correa

Un opposant équatorien, condamné à six mois de prison pour injure au président Rafael Correa, a été arrêté après une fugue de quatre mois, ont annoncé mardi les autorités.

Son interpellation à Quito a été dévoilée par le ministère de l'Intérieur sur son compte Twitter.

Carlos Figueroa, médecin de profession, avait été poursuivi pour injure par le chef de l'Etat qu'il avait accusé de "crimes contre l'humanité" à la suite de la répression d'une rébellion policière ayant fait dix morts et plus de 200 blessés en 2010.

M Correa, une des figures de la gauche latino-américaine, avait qualifié cette rébellion de tentative de coup d'Etat orchestré avec la complicité des milieux d'affaires et de l'opposition.

Deux autres opposants, dont le député destitué Clever Jimenez, ont été condamnés à 18 mois de prison dans le cadre de cette affaire et se sont réfugiés dans la province amazonienne de Pastaza, où ils ont reçu la protection d'une comunauté indigène, selon les autorités.

La communauté de Sarayaku a refusé de livrer les opposants à la police, arguant de mesures protection de leur territoire en vertu d'un jugement de la Cour interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) en 2002.

M. Figueroa ne s'était pas enfui de son côté en Amazonie. "Il avait une santé fragile, qui se détérioriait, c'est pourquoi il se trouvait à Quito", a indiqué à l'AFP son avocat Julio Sarango, qui a qualifié son arrestation d'"illégale".

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