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La Bourse de Moscou se reprend après trois séances de chute

La Bourse de Moscou se reprend après trois séances de chute

La Bourse de Moscou a rebondi mardi après trois séances de dégringolade, les investisseurs voulant croire à une amorce de dialogue permettant d'éviter une nouvelle escalade dans la crise ukrainienne à la suite du crash du MH17.

Après avoir perdu jusqu'à environ 8% entre mercredi dernier et lundi soir, les principaux indices de la place moscovite, le Micex (libellé en roubles) et le RTS (en dollars), ont repris respectivement 1,55% et 2,24%.

Le rouble a suivi le même mouvement, montant à 47,06 roubles pour un euro et 34,96 roubles pour un dollar.

"Les informations concernant le vol MH17 ont commencé à évoluer et montrent plus de coopération entre les différentes parties", ont estimé les analystes de VTB Capital.

La hausse s'est confirmée malgré l'annonce en fin de séance de nouvelles sanctions européennes, dans le secteur de la défense, qui restent cependant à mettre au point par la Commission.

Il n'était pas clair mardi après-midi si ces éventuelles mesures entraient dans le champ des sanctions économiques d'envergure dites de "phase 3" ou si elles resteraient dans le cadre de sanctions ciblées plus limitées.

Les marchés russes avaient piqué du nez à la suite de l'adoption mercredi dernier de sanctions occidentales, les États-Unis visant directement de grandes entreprises russes, suivie jeudi du crash du Boeing de la Malaysia Airlines en zone séparatiste en Ukraine.

Lundi, les autorités ukrainiennes puis les séparatistes ont accepté un cessez-le-feu autour de la zone de la catastrophe. Les rebelles ont remis les boîtes noires aux experts et permis le départ des corps des victimes.

"Le marché bénéficie d'une bouffée d'air frais grâce à des commentaires venus d'Allemagne en défaveur de sanctions et au fait que le président américain Barack Obama se concentre sur l'accès au site (du crash de l'avion malaisien, ndlr) plutôt que sur les sanctions", ont relevé de leurs côtés les analystes d'Alfa Bank.

L'annonce des premières sanctions ciblées après le rattachement de la Crimée à la Russie et surtout la crainte de mesures de rétorsion plus sévères frappant des secteurs entiers de l'économie avaient provoqué au printemps des fuites de capitaux massives du pays, plaçant son économie au bord de la récession.

gmo/ml

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