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Le Forum de Brazzaville, une "étape importante" pour la paix en Centrafrique (Samba Panza)

Le Forum de Brazzaville, une "étape importante" pour la paix en Centrafrique (Samba Panza)

La présidente de la transition en Centrafrique, Catherine Samba Panza, a estimé dimanche que le forum de Brazzaville qui s'ouvre lundi était une "étape importante" pour la paix et la réconciliation dans son pays.

"Brazzaville est pour nous une étape importante pour relancer le dialogue entre Centrafricains, pour qu'ensemble on arrête de nous entretuer, pour qu'ensemble on décide de la cessation des hostilités et des violences", a-t-elle déclaré à la presse dans la capitale congolaise.

Mme Samba Panza est arrivée dimanche en fin d'après-midi à Brazzaville, après plusieurs autres acteurs (politiques, militaires, société civile) devant prendre part au forum, qui s'ouvre lundi matin au Palais des congrès et doit s'achever mercredi.

Selon le groupe de contact international sur la Centrafrique (une trentaine de pays ou organisations internationales) qui en est l'initiateur, l'objectif du forum est de "convenir de l'arrêt de toutes les violences", avec la signature d'un "accord de cessation des hostilités, du désarmement des groupes armés et d'un nouveau cadre politique de la transition".

Mais dimanche soir, la composition des délégations des ex-rebelles Séléka, majoritairement musulmans, et des milices anti-balaka, majoritairement chrétiennes, qui s'affrontent dans un cycle meurtrier d'attaques et de représailles, demeurait incertaine.

En outre, plusieurs partis politiques et chefs religieux centrafricains - toutes confessions confondues - ont déjà annoncé leur refus de se rendre à Brazzaville, jugeant plus opportun d'organiser le forum dans leur pays.

Ces écueils laissent présager que le forum semble mal parti. Mais le président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur de la crise, s'est montré confiant. "Je pense qu'il faut rester optimiste et ne pas relâcher l'effort. Il est important que la cause centrafricaine ne soit pas une cause oubliée", a-t-il souligné dimanche.

Depuis le renversement en mars 2013 du président François Bozizé par la rébellion Séléka, la Centrafrique est plongée dans le chaos. Les violences intercommunautaires quasi-quotidiennes ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés.

lmm/hab/de

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