Le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, s'est dit favorable dimanche à une trêve humanitaire de trois heures, précisant qu'elle avait été suggérée par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
"Le CICR a contacté le mouvement Hamas et proposé de négocier une trêve humanitaire de trois heures pour permettre aux ambulances d'évacuer les morts et les blessés. Le Hamas l'a acceptée", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du mouvement, Sami Abou Zouhri.
"Le Hamas a donné son accord mais l'occupant l'a refusé", a-t-il ajouté alors que la radio israélienne rapportait que le gouvernement israélien examinait la proposition.
Contacté par l'AFP, un porte-parole du CICR s'est abstenu de confirmer ou démentir ces informations. "Nous déployons tous les efforts pour assurer les moyens d'évacuer les morts et les blessés", a-t-il dit.
Dimanche, au moins quarante personnes ont été tuées et près de 400 blessées dans le pilonnage intensif d'une banlieue de la ville de Gaza, portant à 388 le nombre de morts palestiniens au 13e jour de l'offensive militaire israélienne, selon les secours.
Selon un correspondant de l'AFP, les ambulances peinaient à atteindre Charaya en raison de l'intensité du pilonnage. De nombreux cadavres jonchaient les rues de cette banlieue que des milliers d'habitants fuyaient.
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