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Avion malaisien: projet australien de résolution à l'ONU (diplomates)

Avion malaisien: projet australien de résolution à l'ONU (diplomates)

L'Australie a proposé à ses partenaires du Conseil de sécurité d'adopter une résolution réclamant des séparatistes prorusses un accès libre et sécurisé au site du crash de l'avion malaisien qui s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine, selon des diplomates.

Le texte australien, dont l'AFP a eu copie, demande aussi "aux pays et protagonistes dans la région" -- dont la Russie -- de collaborer pleinement à "une enquête internationale complète, minutieuse et indépendante".

Le texte "condamne dans les termes les plus forts possibles le tir qui a abattu" l'avion et réclame que les responsables rendent des comptes.

L'Australie a perdu 28 de ces ressortissants dans cette catastrophe qui a fait 298 morts au total.

Le projet de résolution "exprime la grave inquiétude" des 15 membres du Conseil devant les informations faisant étant "d'un accès insuffisant" au site du crash et de tentatives "pour interférer avec les éléments de preuve" sur place.

Toujours selon le projet, qui pourrait être soumis à un vote dès lundi, le Conseil "exige que les groupes armés qui contrôlent le site (...) fournissent un accès total, sans restrictions et sûr" au site et à ses environs pour les enquêteurs.

Il "invite tous les pays et protagonistes dans la région à collaborer pleinement avec l'enquête internationale" et avec les efforts déployés pour trouver et poursuivre les coupables.

Les membres du Conseil, y compris la Russie, avaient réclamé vendredi une enquête internationale sur le crash, dont les Etats-Unis attribuent clairement la responsabilité aux séparatistes et à leurs soutiens russes.

L'Australie a demandé à ses 14 partenaires de lui communiquer leurs commentaires sur cette proposition d'ici lundi matin et pourrait décider de la soumettre ensuite au vote.

La Russie, membre permanent du Conseil, dispose à ce titre d'un droit de veto.

"Il est difficile de savoir ce que feront les Russes mais il y a beaucoup de pression sur eux", a souligné un diplomate occidental. Il n'a pas exclu que Moscou demande un délai supplémentaire pour examiner le texte, alors que les Occidentaux au sein du Conseil souhaitent une adoption rapide.

avz/gde

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