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Ukraine: Bruxelles active sa cellule de crise pour assurer la sécurité des vols

Ukraine: Bruxelles active sa cellule de crise pour assurer la sécurité des vols

La Commission européenne a annoncé vendredi avoir pris des mesures pour assurer la sécurité des vols après la catastrophe aérienne en Ukraine, où un avion de la Malaysia Airlines s'est écrasé jeudi, et a de nouveau exigé une enquête sur les causes de ce drame.

"J'ai activé la cellule de crise européenne afin que la sécurité des vols soit assurée", a déclaré le commissaire aux Transports, Siim Kallas.

Cette cellule a été créée en 2010 pour gérer les problèmes causés par le nuage de cendres provoqué par l'éruption du volcan Eyjafjallajökull en Islande. Elle doit permettre de gérer tous les types de crises pour le transport aérien.

Lorsqu'elle est activée, la cellule européenne est co-présidée par la Commission et par Eurocontrol, l'organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne.

Elle associe à ses travaux les prestataires de services de navigation aérienne, les utilisateurs de l'espace aérien et les aéroports, auxquels peuvent s'ajouter d'autres acteurs, selon les besoins et la nature de la crise, a précisé la Commission.

"L'opinion publique veut des faits. Elle veut savoir ce qui est arrivé au vol MH17 et s'il est avéré que cette catastrophe a été délibérément provoquée, si le MH17 a été abattu, causant la mort de tant de civils innocents, alors les responsables de cela devront être traduits devant la justice", a aussi affirmé M. Kallas.

Le Boeing 777 avec 298 personnes à bord, parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur, s'est écrasé non loin de la frontière russe, dans une zone contrôlée par les séparatistes pro-russes. Selon des responsables américains, il a été abattu par un missile sol-air, et les autorités de Kiev et les rebelles se sont mutuellement accusés d'être à l'origine du tir.

Dès jeudi soir, l'Union européenne avait réclamé une enquête internationale, afin que les "circonstances" soient "éclaircies sans retard". "Nous appelons toutes les parties (...) à permettre un accès total au site, afin qu'il puisse être sécurisé immédiatement, à coopérer entièrement et à partager toutes les informations pertinentes", avait déclaré la chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton.

csg/jlb/bir

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