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Les compagnies aériennes empruntent des routes sûres (IATA)

Les compagnies aériennes empruntent des routes sûres (IATA)

Les compagnies aériennes empruntent des routes sûres et "la sécurité est une priorité absolue", a affirmé vendredi le chef de l'Association internationale du transport aérien (IATA), au lendemain du crash d'un avion de ligne malaisien en Ukraine probablement abattu par un missile.

Les plans de vol sont déterminés par les "gouvernements et les organismes de contrôle aérien", a déclaré le directeur général de l'IATA Tony Tyler dans un communiqué, dédouanant la compagnie Malaysian Airlines dont l'avion parti d'Amsterdam pour Kuala Lumpur s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine jeudi avec 298 victimes à bord.

Plus tôt vendredi, le ministre malaisien des Transports Liow Tiong Lai a noté que la route suivie par le vol MH17 jeudi était conforme aux recommandations des autorités aériennes.

De plus, a-t-il ajouté, "durant les heures" précédant le crash, "plusieurs autres avions de ligne de différentes compagnies ont utilisé la même route".

Pour le directeur général de l'IATA, "il importe d'être très clair: la sécurité est une priorité absolue" pour le transport aérien.

"Aucune compagnie aérienne ne mettra en danger ses passagers, ses équipages et ses appareils afin d'économiser du carburant", a-t-il souligné pour justifier la route empruntée par le vol MH17.

"Les transporteurs aériens dépendent des gouvernements et des organismes de contrôle aérien pour les orienter vers les espaces aériens disponibles et ils planifient leurs vols selon les limites indiquées", a insisté M. Tyler.

En partageant "l'état de choc et la tristesse exprimés partout dans le monde à la suite de la terrible tragédie du vol MH17", le directeur général de l'IATA a comparé les vols des compagnies aériennes à la circulation routière. "Si la route est ouverte à la circulation, vous supposez qu'elle est sûre. Si la route est fermée, vous trouvez un autre itinéraire".

De son côté, Anthony Philbin, porte-parole de l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale), a indiqué que l'organisme onusien "ne déterminait pas les routes" des compagnies.

mbr/sam

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