Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré vendredi matin à Kiev que les séparatistes prorusses, qui contrôlent la zone où s'est écrasé un avion de ligne malaisien, ne laissaient pas y accéder les enquêteurs de l'agence d'aviation ukrainienne.
"En ce moment, les séparatistes ne laissent pas les représentants de notre agence d'aviation accéder sur les lieux pour enquêter sur la tragédie", a dit M. Iatseniouk lors d'une réunion officielle.
Des responsables séparatistes avaient déclaré la veille, quelques heures après la chute de l'avion, probablement abattu par un missile, qu'ils laisseraient les enquêteurs internationaux travailler sur le site du crash. Mais vendredi matin, aucun expert étranger n'était encore présent sur les lieux, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Des secouristes ont indiqué à l'AFP qu'une des deux boîtes noires du Boeing a été retrouvée, mais un responsable séparatiste avait dit auparavant que ces enregistreurs de vol allaient être envoyés à Moscou pour y être décryptés.
Un responsable du ministère ukrainien des Affaires étrangères a réagi à cette déclaration en soulignant que selon le droit international les boîtes noires devaient rester sur le territoire du pays où s'est produit l'incident et que leur expédition à l'étranger serait illégale.
Un porte-parole militaire ukrainien Andriï Lyssenko a dit vendredi ne pas savoir où se trouvent les boîtes noires.
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