Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Crash en Ukraine: un chef séparatiste exclut un cessez-le feu

Crash en Ukraine: un chef séparatiste exclut un cessez-le feu

Un chef séparatiste a exclu vendredi un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine réclamé par Washington et les Européens après le crash de l'avion de ligne malaisien mais a dit que les insurgés prorusses laisseraient les enquêteurs accéder au lieu du drame.

"Il n'est pas question d'un cessez-le-feu mais nous laisserons les experts accéder au lieu de la catastrophe", a déclaré le "Premier ministre" de la république autoproclamée de Donetsk Alexandre Borodaï au cours d'une conférence de presse à Donetsk.

Il a précisé avoir eu des contacts avec des responsables aux Pays-Bas d'où a décollé l'avion avec 298 personnes à bord, et en Malaisie.

"Ils nous demandent de laisser les lieux en l'état, donc pour l'instant nous ne touchons à rien", a-t-il souligné.

Il a également souligné ne pas disposer de suffisamment de réfrigérateurs pour garder les corps (dont 181 ont été retrouvés) à Donetsk, chef-lieu de la région rebelle.

"S'ils peuvent être emmenés à Kharkiv (est de l'Ukraine), ce serait un solution", a-t-il souligné.

Alexandre Borodaï a rejeté la responsabilité des rebelles dans la catastrophe en soulignant que les armes qu'ils possèdent ne permettent de tirer que sur les avions volant à 4.000 mètres maximum et non à 10.000, altitude à laquelle volait l'avion malaisien.

"Nos armes ne vont pas plus haut que 4.000 mètres, nous n'avons pas de (missile) Bouk, absolument aucun", a-t-il dit.

Certains responsables ukrainiens ont affirmé que l'avion avait été abattu par un missile Bouk fournis aux insurgés depuis la Russie.

tib-neo/via/fw

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.