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Corruption: GSK reconnaît avoir licencié des employés en Chine en 2001

Corruption: GSK reconnaît avoir licencié des employés en Chine en 2001

Le laboratoire pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK), actuellement au coeur d'un scandale de corruption en Chine, a reconnu jeudi avoir dû licencier du personnel dans une affaire qui remonte cette fois à 2001.

"Ce problème spécifique a eu lieu il y a douze ans et nous pensons qu'il y a eu une enquête et des mesures appropriées à l'époque", a indiqué un porte-parole du groupe.

Selon le Financial Times, GSK avait découvert en 2001 des problèmes de corruption dans son activité de vaccins en Chine, conduisant par la suite au licenciement d'une trentaine de personnes.

Cette nouvelle révélation intervient alors que le groupe britannique est actuellement soupçonné d'être au coeur d'un vaste scandale dans le pays.

Les autorités chinoises avaient ainsi ouvert à l'été 2013 une enquête contre le groupe, accusé d'avoir versé des pots-de-vin à des fonctionnaires, des firmes pharmaceutiques ainsi qu'à des hôpitaux et des médecins pour doper les ventes de ses produits en Chine.

D'autres compagnies pharmaceutiques étrangères ont été accusées par le gouvernement chinois de méfaits similaires.

"Nous avons une politique de tolérance zéro pour les conduites non-éthiques, quelle que soit leur nature. Nous enquêtons sur toutes les allégations qui nous sont rapportées et nous agissons lorsque cela est nécessaire", a commenté le porte-parole de GSK.

jmi/pn/abk

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