Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Somalie: la défaite des shebab, "une question de temps" (ex-responsable de l'Onu)

Somalie: la défaite des shebab, "une question de temps" (ex-responsable de l'Onu)

Les shebab somaliens seront vaincus si les gouvernements étrangers maintiennent leur soutien au fragile gouvernement de Mogadiscio, a indiqué mercredi l'ancien émissaire de l'Onu dans ce pays livré à l'anarchie.

"Ce n'est vraiment qu'une question de temps avant que les shebab soient défaits en Somalie", a déclaré Augustine Mahiga, un diplomate tanzanien émissaire spécial de l'Onu à Mogadiscio de 2010 à 2013.

"Cependant, a-t-il ajouté, la pression devrait être maintenue et rester soutenue car au moindre relâchement, les shebab se ressaisiront. C'est pourquoi la communauté internationale doit être prête à continuer de soutenir cette mission", a dit le diplomate qui s'exprimait lors d'une conférence sur la défense à Dar es Salam.

L'ancien émissaire a également minimisé la dernière recrudescence des attaques menées par les islamistes des shebab, liés à al-Qaida, en Somalie et de l'autre côté de la frontière, au Kenya. Il a également souligné la nécessité d'un travail de réconciliation à l'intérieur du pays, même sans tenir compte des shebab.

Expulsés de la capitale en 2011 par la force de l'Union africaine dans le pays (Amisom, 22.000 hommes), les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991.

Ils ont aussi perpétré une série d'attaques dans des pays de la région engagés au sein de l'Amisom, comme l'Ouganda, Djibouti et surtout le Kenya.

Après avoir visé Nairobi et la grande cité portuaire Mombasa, les insurgés ont revendiqué depuis la mi-juin plusieurs tueries près de l'archipel touristique de Lamu, sur la côte kényane au bord de l'océan Indien (sud-est).

str-sas/hm/jmc

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.