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Les anciens du Maïdan quittent sept bâtiments officiels à Kiev

Les anciens du Maïdan quittent sept bâtiments officiels à Kiev

Les anciens contestataires du Maïdan qui occupaient des bâtiments publics dans le centre de Kiev en ont quitté sept, mais en squattent toujours douze autres, a annoncé mardi le procureur de la capitale ukrainienne Serguiï Iouldachev.

"Personne n'a utilisé la force" pour faire partir les militants de l'Autodéfense et du mouvement nationaliste paramilitaire Pravy Sektor, a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec une mission de surveillance de l'OSCE. "Les forces de l'ordre ont persuadé les militants qu'il fallait permettre aux employés de retrouver leurs lieux de travail", a-t-il expliqué, selon un communiqué.

Le Maïdan, la place principale de Kiev, a été le théâtre du mouvement de contestation de plusieurs mois qui a fini par forcer à la démission le président prorusse Viktor Ianoukovitch, au prix d'affrontements avec les forces de l'ordre ayant fait une centaine de morts. Les contestataires y ont créé un village de tentes, protégé par de grandes barricades et des unités d'autodéfense armées de gros bâtons, et ont occupé plusieurs grands bâtiments publics tout autour. L'un d'entre eux, la Maison des Syndicats, a brûlé lors d'une attaque de la police antiémeute, finalement repoussée.

Au total, 950 personnes ont libéré les locaux de différents organismes, dont le Conseil de l'audiovisuel, la Direction de l'urbanisme, une branche de la Fédération des syndicats d'Ukraine, l'Union des architectes et l'Académie nationale de musique, a précisé le procureur. Le plus grand nombre, environ 300 personnes, ont quitté le grand bâtiment de l'Union des coopératives de consommateurs situé sur l'avenue Khrechtchatik, les Champs-Elysées de Kiev.

Cependant, des militants occupent toujours douze autres grands bâtiments dans le centre ville, dont le Palais d'Octobre et la Maison d'Ukraine (ex-musée Lénine), où la police les soupçonne de garder d'importants stocks d'armes.

Le maire de Kiev Vitali Klitschko cherche de son côté à faire enlever pacifiquement les nombreuses tentes qui occupent encore une partie de l'avenue Khrechtchatik à l'abri de barricades de pneus et de blocs de béton.

Le nombre des occupants de Maïdan a fortement chuté après la destitution du président Viktor Ianoukovitch et l'arrivée de nouvelles autorités issues du mouvement de contestation, mais un noyau de plusieurs centaines d'irréductibles occupe toujours la place emblématique de leur action "pour surveiller le nouveau gouvernement".

via/neo/abk

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