Le secrétaire d'État américain John Kerry a mis en garde mardi à Vienne contre "de grands risques" d'escalade de la violence en Israël et dans la Bande de Gaza, alors que le Hamas a rejeté l'initiative de cessez-le-feu proposée par l'Égypte.
"Il y a de grands risques d'une escalade de la violence", a déclaré le chef de la diplomatie américaine à Vienne lors d'une conférence de presse, après deux jours de négociations sur l'épineux dossier du nucléaire iranien.
Il a décidé de ne pas se rendre en Egypte comme prévu, mais de rentrer à Washington pour des discussions avec le président Barack Obama, afin de donner du temps à l'initiative égyptienne de fonctionner.
"Nous sommes préparés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les deux parties à se rassembler", a indiqué John Kerry, espérant "un climat pour de véritables négociations".
"Je suis prêt à me rendre dans la région demain, si je le dois, ou dans les prochains jours... Mais les Égyptiens méritent le temps et l'espace pour essayer de faire fonctionner cette initiative", a-t-il ajouté.
Médiatrice lors des précédentes crises entre Israël et le Hamas, l'Égypte a proposé un "arrêt total des hostilités aériennes, maritimes ou terrestres" à compter de mardi à 06H00 GMT, et l'ouverture, dans la foulée, de négociations sur l'entrée des biens et des personnes dans l'enclave palestinienne, sous blocus depuis 2006.
jkb/tba/ilp/abk