Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

USA: elle accuse de viol le fils d'un cheikh et lui réclame 15 millions de dollars

USA: elle accuse de viol le fils d'un cheikh et lui réclame 15 millions de dollars

Une Allemande a été formellement inculpée lundi en Californie après avoir tenté d'extorquer au moins 15 millions de dollars à un cheikh saoudien pour ne pas témoigner contre son fils qu'elle accusait faussement d'agression sexuelle et de torture.

Leyla Ors, 33 ans, est accusée d'avoir demandé cette somme à Cheikh Monsur Albalwi, l'une des plus grandes fortunes d'Arabie saoudite, pour ne pas témoigner contre son fils de 23 ans Thamer Albalwi.

Mme Ors et ses deux avocats, Joseph Gerard Cavallo et Emanuel Hudson, ont chacun été accusés de tentative d'extorsion, association de malfaiteurs pour recevoir des pots-de-vin et tentative d'obstruction de la justice.

Mme Ors a en plus été accusée de tentative de corruption, d'après le bureau du procureur de Los Angeles.

Elle avait affirmé à la police en mars qu'elle avait été violée et torturée par Thamer Albalwi, contre qui des poursuites avaient été engagées pour agression sexuelle.

L'avocat, M. Hudson est notamment accusé d'avoir appelé Cheikh Monsur Albalwi au mois de juin en lui disant que pour 15 millions de dollars, sa cliente Mme Ors ne témoignerait pas contre son fils et que le dossier serait "clos".

Le même jour, l'autre avocat de la plaignante, M. Cavallo aurait appelé le cheikh en lui demandant 20 millions de dollars en liquide payable sur un compte en Suisse.

Mme Ors et les deux avocats ont été arrêtés jeudi et vendredi un juge du tribunal supérieur de Los Angeles a clos le dossier d'accusation contre Thamer Albalwi.

Les deux avocats ont été libérés sous caution mais Mme Ors reste détenue.

Les trois accusés risquent jusqu'à quatre années de prison.

mt/ved/rap

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.