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La Ligue arabe exhorte la communauté internationale à protéger les Palestiniens de Gaza

La Ligue arabe exhorte la communauté internationale à protéger les Palestiniens de Gaza

La Ligue arabe a appelé lundi la communauté internationale à protéger la bande de Gaza, où plus de 170 Palestiniens ont été tués en sept jours par une offensive militaire israélienne, à quelques heures d'une réunion d'urgence au Caire.

Au cours de cette rencontre prévue à 19H00 GMT au siège de la Ligue arabe, les ministres des Affaires étrangères devraient "définir une position arabe commune" face aux violences qui ne faiblissent pas dans l'enclave palestinienne, où les frappes israéliennes se poursuivent ainsi que les tirs de roquettes de Gaza en direction d'Israël.

Dans un texte préliminaire, qui sera soumis aux ministres, la Ligue arabe réclame "des actions rapides pour faire cesser immédiatement l'agression israélienne à Gaza et pour protéger les Palestiniens".

"Il n'est plus possible de rester silencieux face aux raids (israéliens) sur Gaza", affirme encore le texte, "la communauté internationale doit intervenir par le biais de ses institutions légales et humanitaires pour protéger le peuple palestinien".

Dimanche, le président palestinien Mahmoud Abbas avait demandé à l'ONU de placer officiellement l'État de Palestine "sous (son) système de protection internationale".

Israël poursuit ses raids aériens sur Gaza et lundi matin, pour la première fois depuis le début de l'opération israélienne à Gaza, un Palestinien a été tué en Cisjordanie occupée, dans des heurts avec l'armée au sud de Hébron.

Alors que les appels internationaux au cessez-le-feu restent sans effet, l'Egypte, premier pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, a fait jusqu'à présent profil bas, le gouvernement se contentant d'appeler les deux parties à cesser les violences.

La donne a en effet changé depuis 2012 lorsque le président égyptien, l'islamiste Mohamed Morsi proche du Hamas, obtenait un cessez-le-feu qui mettait fin à une semaine d'affrontements meurtriers. C'est aujourd'hui l'ancien chef de l'armée et artisan de l'éviction de M. Morsi en juin 2013, Abdel Fattah al-Sissi, qui est au pouvoir. Et le Hamas, comme les Frères musulmans dont est issu M. Morsi et auxquels il est lié, ont été interdits dans le pays.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon ainsi que d'autres dirigeants ont appelé les responsables égyptiens, notamment M. Sissi, pour évoquer les moyens de parvenir à un cessez-le-feu.

L'Egypte affirme que ses efforts "se sont heurtés à l'entêtement" des protagonistes.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a de nouveau promis dimanche en conseil des ministres de frapper "le Hamas avec de plus en plus d'intensité", accusant le mouvement islamiste palestinien d'utiliser "la population comme un bouclier humain".

Un responsable du Hamas a affirmé que le mouvement islamiste, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, n'accepterait aucun cessez-le-feu s'il n'obtenait pas de l'Etat hébreu qu'il fasse des concessions.

str-se/sbh/feb

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