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Tour de France - Tony Martin, le rouleur compresseur

Tour de France - Tony Martin, le rouleur compresseur

Quand Tony Martin est lancé, il est inarrêtable: spécialiste du contre-la-montre, l'Allemand est un monstre de puissance capable de rouler aussi bien sur du plat que dans la moyenne montagne, comme l'a montré sa victoire dimanche sur la 9e étape du Tour de France.

Son succès en solitaire à Mulhouse, tout près de sa patrie, avait tout d'un chrono de 59 kilomètres, si ce n'est le relief. Mais il résume parfaitement les larges aptitudes du coureur de l'équipe Omega Pharma.

Il est celui qui mit fin au règne de Fabian Cancellara, maître du contre-la-montre (champion du monde 2006, 2007, 2009 et 2010) en enchaînant trois couronnes mondiales (2011, 2012, 2013). Mais il peut aussi gagner des courses comme Paris-Nice, le Tour du Benelux, le Tour de Belgique, le Tour d'Algarve, le Tour de Pékin...

"Je n'aime pas trop jouer dans les échappées", expliquait-il après sa victoire, sa troisième sur le Tour de France, la première sur une étape en ligne. Du coup, il a faussé compagnie à Alessandro de Marchi, franchi deux cols en solitaire, dont le Markstein classé en première catégorie, en résistant à la chasse d'un groupe d'une vingtaine de poursuivants.

Le coureur de 29 ans a apporté une cinquième victoire sur le Tour 2014 au cyclisme allemand, qu'il aimerait voir revenir au centre de l'attention médiatique.

"J'espère que les Allemands vont se rendre compte de nos exploits", explique cet enfant de la "nouvelle Allemagne".

Né à Cottbus en Allemagne de l'Est en 1985, ses parents ont gagné la République fédérale quelques jours avant la chute du Mur de Berlin.

Il est l'un des premiers membres de la nouvelle génération du cyclisme allemand qui tente de faire oublier, avec le temps et les résultats, les affaires de dopage qui lui collent à la peau (Ullrich, Schumacher...)

Il a accompli l'essentiel de sa carrière outre-Rhin, débutant dans l'équipe Thüringer Energie avant de rejoindre le Team High Road, successeur de la T-Mobile qui deviendra ensuite Columbia puis HTC.

Il a rejoint en 2012 la formation belge Omega Pharma mais il est plus que jamais, avec son aîné Andre Greipel et son cadet Marcel Kittel, un des fleurons de la nouvelle école allemande.

sva/jm/bvo

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