Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Mozambique: le chef de la Renamo assouplit sa position avant les élections

Mozambique: le chef de la Renamo assouplit sa position avant les élections

Le chef de l'opposition au Mozambique Afonso Dhlakama a laissé entendre jeudi que la Renamo prendrait part aux élections d'octobre, même sans signature d'un accord de paix avec le gouvernement, à condition d'un arrêt des combats.

"Le problème n'est pas l'accord. Ce qui m'inquiète le plus c'est les combats", a indiqué le chef de l'ancienne guérilla, en réponse à la question de savoir si son mouvement participerait à l'élection présidentielle du 15 octobre.

Le chef de la Renamo, qui se trouve dans son repaire dans les montagnes de Gorogonsa, dans le centre du pays, répondait par satellite aux questions de journalistes qui l'interrogeaient depuis Maputo.

Afonso Dhlakama veut des garanties pour sortir du maquis où il se cache depuis octobre 2012, afin de faire campagne en vue de l'élection présidentielle du 15 octobre, à laquelle il compte se présenter.

Après avoir arraché un accord sur une meilleure représentativité à la commission électorale, la Renamo réclame maintenant l'intégration à parité de ses hommes dans les forces de l'ordre. Le gouvernement refuse catégoriquement, et exige que le mouvement rebelle lui remette ses armes.

"Même si nous ne parvenons pas à un accord à 100%, en cas d'entente sur un arrêt des tirs et une garantie que ces choses seront réglées, les élections ne devraient pas être affectées", a dit le chef de la Renamo, revenant sur ses propos insistant sur un accord en bonne et due forme.

Le mouvement rebelle, qui perd du terrain à chaque élection --de 47% des voix en 1999 à 16% en 2009--, a repris les armes depuis un an et demi, et des affrontements sporadiques opposent ses militants aux forces de l'ordre dans le centre du pays alors que des négociations piétinent depuis des mois à Maputo.

M. Dhlakama a également condamné l'arrestation début juillet d'Antonio Pedro Muchanga, porte-parole de la Renamo, à sa sortie du palais présidentiel où il participait à des pourparlers de paix visant notamment à enrayer l'escalade des tensions et la violence entre l'ancienne guérilla et le gouvernement.

Accusé d'incitations à la violence, M. Muchanga est détenu dans une prison de haute sécurité à Maputo.

jj/lb/pg/txw/hm/sd

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.