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Gaza : Hollande exprime "son inquiétude" à Abbas

Gaza : Hollande exprime "son inquiétude" à Abbas

Le président français François Hollande a exprimé "son inquiétude" au président de l'Autorité palestienne Mahmoud Abbas au sujet de la situation à Gaza, estimant que "l'escalade doit cesser" entre Israéliens et Palestiniens, selon un communiqué de la présidence.

Lors d'un entretien téléphonique, le chef de l'Etat a "salué le sens des responsabilités" de M. Abbas et les efforts qu'il déploie pour "parvenir à l'apaisement des tensions", indique également le communiqué.

Alors que l'armée israélienne a poursuivi jeudi, pour la troisième journée consécutive, une offensive meurtrière contre la bande de Gaza en riposte à des salves de roquettes tirées depuis cette enclave palestinienne, M. Hollande a déploré que "les opérations militaires en cours aient déjà fait de nombreuses victimes palestiniennes".

"La sécurité de toutes les populations civiles doit être assurée et l'escalade doit cesser", a demandé le président Français.

"La crise actuelle rappelle l'impérieuse nécessité de reprendre les négociations afin de parvenir à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient", a aussi rappelé M. Hollande assurant que "la France reste mobilisée pour aider Israéliens et Palestiniens à atteindre cet objectif".

Mercredi, le chef de l'Etat avait "condamné fermement les agressions" contre Israël, lors d'un entretien avec le Premier ministre Benyamin Netanyahu.

"Il appartient au gouvernement israélien de prendre toutes les mesures pour protéger sa population face aux menaces", avait précisé l'Elysée dans un communiqué.

Après la publication de ce communiqué, quelques voix à gauche ont contesté le blanc-seing délivré par M. Hollande au gouvernement israélien.

"Ce point de vue justifie par avance toutes les opérations militaires (raids aériens et attaques terrestres), particulièrement sur la bande de Gaza, au motif de prévenir le terrorisme", a critiqué jeudi Europe Ecologie-Les Verts dans un communiqué.

"En aucun cas, la France ne doit laisser penser qu'elle cautionne les violences ou les représailles militaires. La première conséquence de l'usage disproportionné de la force contre les Palestiniens est la mort de plusieurs dizaines de civils, dont de nombreux enfants", ont demandé de leur côté Razzy Hammadi et Alexis Bachelay, députés PS de Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine, dans un autre communiqué.

Parallèlement, plusieurs responsables des communautés musulmanes et juives de France se sont inquiétés de "l'escalade" du conflit et ont appelé le gouvernement français à peser sur la situation.

La France compte les plus importantes communautés juive (500.000 personnes) et musulmane (entre 3,5 et cinq millions) d'Europe.

swi/ih

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