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Nucléaire: Ashton envisage de faire venir à Vienne les chefs de la diplomatie du 5+1

Nucléaire: Ashton envisage de faire venir à Vienne les chefs de la diplomatie du 5+1

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton envisage de demander aux ministres des Affaires étrangères du 5+1 de venir à Vienne pour les discussions sur le nucléaire iranien, mais la décision n'est pas encore arrêtée, indique mercredi son porte-parole.

Mme Ashton, qui négocie avec l'Iran au nom des grandes puissances, "réfléchit" à l'opportunité "d'impliquer les ministres alors que nous avançons (dans les négociations), mais aucune décision n'a été prise. Ce serait une bonne occasion pour eux de faire le point sur l'état d'avancement du processus", a déclaré Michael Mann à l'AFP.

Citant un diplomate iranien, l'agence officielle Irna avait indiqué mardi que les ministres des Affaires étrangères du 5+1 (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne) se rendraient probablement vendredi à Vienne où les négociations sont en cours et y resteraient jusqu'à dimanche.

"Ils viendront pour aider à trouver un accord et ensuite rentreront dans leur pays et les négociations se poursuivront", a précisé le diplomate qui n'a pas été identifié.

Les négociations finales pour trouver un accord garantissant la nature pacifique du programme nucléaire iranien ont débuté le 3 juillet à Vienne.

Ce marathon historique pourrait s'étirer jusqu'à la date limite du 20 juillet, quand arrivera à échéance l'accord intérimaire conclu à Genève. Mais ce délai pourra être prolongé pour six mois si les deux parties le souhaitent.

Un accord devrait permettre aussi la levée de toutes les sanctions internationales qui asphyxient l'économie iranienne.

L'Iran veut préserver un programme d'enrichissement à un niveau industriel afin de pouvoir produire le combustible de ses futures centrales nucléaires.

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a déclaré lundi soir que l'Iran devrait avoir à terme une capacité d'enrichissement d'uranium nécessaire pour produire suffisamment de combustible pour la centrale de Bouchehr, ce qui va bien au-delà de ce que les Occidentaux pourraient accepter.

bur-stu/ilp/ml

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