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La Russie a évité de justesse la récession au 2e trimestre

La Russie a évité de justesse la récession au 2e trimestre

La Russie a évité de justesse d'entrer en récession au deuxième trimestre, ce qui devrait permettre à la croissance de dépasser la prévision actuelle du gouvernement de 0,5% pour 2014, a indiqué mercredi un responsable du ministère de l'Economie.

"Nous nous attendions nous aussi à une possible récession technique au deuxième trimestre", a déclaré Andreï Klepatch, vice-ministre de l'Economie en charge des prévisions économiques, à l'agence Interfax. "Il semble que nous évitons la récession (et) notre estimation préliminaire est d'une croissance nulle corrigée des variations saisonnières."

Les chiffres officiels doivent être publiés par l'institut des statistiques pendant l'été.

Le ralentissement de la croissance du pays s'était brusquement accéléré en début d'année en raison de massives fuites de capitaux liées à la crise ukrainienne.

Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) s'est contracté de 0,3% par rapport au précédent, en excluant les variations saisonnières. De nombreux économistes, dont ceux du Fonds monétaire international (FMI), estimaient que la tendance serait de nouveau négative au deuxième, signifiant une entrée du pays en récession.

"Sur l'année, nous obtiendrons plus que 0,5%", a indiqué M. Klepatch, en référence à la prévision actuelle de croissance, après 1,3% en 2013.

"La situation est instable, mais nous pensions, et nous continuons de penser, que la tendance sera malgré tout positive (...) même si on peut plutôt parler de légère reprise que de croissance solide", a nuancé le vice-ministre.

Le ministre de l'Economie Alexeï Oulioukaev a récemment estimé que la croissance pourrait dépasser 1% sur l'année, une performance solide au vu des craintes de profonde récession apparue avec la crise ukrainienne.

Ce niveau confirme cependant le ralentissement progressif de l'économie russe ces dernières années et reste bien loin des rythmes annuels de 7% à 8% que connaissait la Russie lors des deux premiers mandats présidentiels de Vladimir Poutine (2000-2008).

M. Klepatch a précisé que la croissance de la production industrielle pourrait s'élever à 1,6% sur l'année, contre 1% prévu actuellement.

En revanche, les fuites de capitaux pourrait s'élever à 100 milliards de dollars, contre 90 milliards attendus pour l'heure.

Jusqu'à présent, le gouvernement n'avait donné d'estimation de croissance pour le deuxième trimestre qu'en glissement annuel. M. Oulioukaev, l'a estimée lundi à 1,2% par rapport aux deuxième trimestre 2013, soit une accélération par rapport au 0,9% du premier.

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