Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

La cure de désintoxication de Rob Ford n'était pas de tout repos (presse)

La cure de désintoxication de Rob Ford n'était pas de tout repos (presse)

La cure de désintoxication qu'a suivie pendant deux mois Rob Ford a été très mouvementée, le controversé maire de Toronto intimidant les autres patients avec qui il s'est parfois disputé, rapporte mercredi le Toronto Star.

"Ford a cassé des choses, s'est battu avec d'autres patients", selon le récit qu'a fait l'un d'eux au quotidien qui cite en tout trois sources (dont un membre de l'encadrement) ayant tenu à rester anonymes.

Le bouillant édile a repris ses fonctions au début du mois après deux mois passés au centre de désintoxication de GreenStone, au nord de Toronto. Il avait auparavant été confondu au printemps par de nouvelles vidéos compromettantes sur sa consommation d'alcool et de drogues dures, alors qu'il jurait en avoir fini avec sa débauche.

A son retour à l'hôtel de ville de la capitale économique canadienne, il a affirmé la semaine dernière avoir repris le "contrôle de sa vie", espérant être réélu maire en octobre.

Mais selon les éléments recueillis par le Toronto Star -à l'origine de ce scandale qui dure depuis plus d'un an-, Rob Ford a fait preuve d'un "comportement destructeur" durant sa cure, allant jusqu'à être exclu de son groupe de thérapie.

"Ford empêchait les gens de partager leurs histoires, ce qui est pourtant la clé de la désintoxication", a dit une source au quotidien torontois.

"Les autres patients étaient intimidés, ils se sentaient persécutés. Il disait toujours qu'il n'avait rien à faire ici", a-t-elle ajouté.

Le journal note que la direction "craignait que Ford ne continue de consommer de la drogue et de l'alcool" alors même qu'il se trouvait dans leur établissement.

Le Toronto Star relève que M. Ford n'a pas voulu commenter ces affirmations, tandis que la direction du centre de désintoxication a rappelé qu'en vertu de la protection de la vie privée, il lui était interdit de s'exprimer sur le sujet.

sab/jl/rap

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.