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Gaza: Ban Ki-moon appelle Netanyahu à la retenue

Gaza: Ban Ki-moon appelle Netanyahu à la retenue

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a invité mercredi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la retenue et a "dénoncé les pertes civiles croissantes à Gaza".

S'adressant à la presse, M. Ban a aussi réitéré sa "ferme condamnation des multiples tirs de roquettes" depuis Gaza sur Israël. "Ces attaques sont inacceptables et doivent cesser", a-t-il affirmé.

Tout en se gardant de condamner directement les raids israéliens, il a indiqué avoir téléphoné à M. Netanyahu pour "l'exhorter à exercer le maximum de retenue et à respecter les obligations internationales de protéger les civils". "Je dénonce les pertes civiles croissantes à Gaza", a-t-il ajouté.

M. Ban a indiqué avoir "passé la majeure partie de la journée" en contacts avec M. Netanyahu, le président palestinien Mahmoud Abbas, ainsi qu'avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry et des dirigeants de la région dont le président égyptien, le général Sissi, le roi d'Arabie saoudite et l'émir de Qatar.

"Les dirigeants de la région ont un rôle essentiel à jouer et j'ai demandé au Président Sissi et aux autres d'aider à faciliter un retour à l'accord de cessez-le-feu de novembre 2012" entre Israël et le Hamas. Il a ensuite indiqué que les dirigeants égyptien et qatariote lui avaient promis de s'y employer.

Il a aussi "encouragé le gouvernement égyptien à ouvrir d'urgence ses points de passage (entre l'Egypte et la bande de Gaza) pour des motifs humanitaires afin d'aider à soulager les souffrances". L'ONU de son côté est "prête à répondre rapidement aux besoins humanitaires qui se feraient sentir".

"Gaza est sur le fil du rasoir", a averti M. Ban qui a évoqué le risque que la situation "échappe rapidement à tout contrôle". "Gaza et la région dans son ensemble ne peuvent pas se permettre une nouvelle guerre ouverte" comme en 2008 ou 2012, a-t-il ajouté.

M. Ban a enfin indiqué que, tout comme les pays arabes à l'ONU, il avait lui aussi demandé au Conseil de sécurité de se réunir "d'urgence" pour examiner la crise à Gaza et qu'il espérait une réunion "demain (jeudi) peut-être".

avz/rap

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