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Mondial-2014 - Messi en demi-finale, Neymar en hélicoptère

Mondial-2014 - Messi en demi-finale, Neymar en hélicoptère

L'Argentine de Lionel Messi, victorieuse de la Belgique (1-0), s'est hissée samedi en demi-finale de la Coupe du monde pour la première fois depuis 1990, alors qu'une autre star, le Brésilien Neymar, a quitté le Mondial en hélicoptère.

En demi-finale, mercredi à Sao Paulo, les Argentins devraient affronter les Pays-Bas, favoris face au Costa Rica à Salvador (20h00 GMT) dans le dernier quart de finale. L'affiche de l'autre demi-finale est connue: le Brésil, qui a éliminé la Colombie (2-1) mais perdu Neymar, affrontera mardi l'Allemagne, victorieuse de la France (1-0).

Voilà donc l'Argentine qui s'avance vers la conquête du titre. Et son jeu se met progressivement en place. Jusque-là articulés exclusivement autour de Messi, les enchaînements de l'Albiceleste sont désormais plus variés. Cette fois, "la Pulga" n'a pas été décisif --il a même raté un face-à-face avec le gardien belge Courtois en fin de match--, mais ses accélérations et ses passements de jambes ont largement participé à la déstabilisation de la défense belge.

Rayon satisfactions: la défense, particulièrement performante et rugueuse, et le retour en forme d'Higuain, auteur de son premier but depuis le début du Mondial et largement impliqué dans la construction.

En revanche, les Argentins déplorent la perte de l'un de leurs inspirateurs, le milieu Angel Di Maria, contraint de quitter la pelouse à la 33e minute en raison d'un problème musculaire à une cuisse. Cette blessure s'ajoute à celle de l'attaquant Agüero, touché face au Nigeria le 25 juin.

L'Argentine remet donc les pieds dans le dernier carré du Mondial pour la première fois depuis 1990. En revanche, la Belgique, dont la dernière apparition en demi-finale remonte à 1986, a raté son pari et son match.

Les Diables Rouges ont semblé absents du match, comme anesthésiés, à l'image de leur meneur Eden Hazard, décevant et sorti par le sélectionneur Marc Wilmots à 15 minutes de la fin.

Hazard est sorti du terrain... Le Brésilien Neymar a lui quitté le Mondial au lendemain de la fracture d'une vertèbre qui le prive de la fin de la compétition, et notamment de la demi-finale face à l'Allemagne mardi.

Allongé sur un brancard, il a adressé un salut de la main aux caméras et objectifs, avant le décollage de l'hélicoptère qui l'emportait dans la région de Sao Paulo, loin du camp de base de la Seleçao.

Son départ va contraindre le sélectionneur brésilien Luiz Felipe Scolari à reconsidérer son schéma tactique pour affronter les Allemands. Et sa blessure a ouvert un débat sur la responsabilité de son "agresseur", le Colombien Zuniga, menacé de mort sur les réseaux sociaux.

"Je ne sais pas s'il l'avait planifié avant le match, mais son geste sur Neymar a été très agressif, très violent", a ainsi lancé Ronaldo, champion du monde en 2002 avec le Brésil.

La Fifa va visionner les images vidéo et prendre connaissance des différents rapports avant de prendre une éventuelle sanction.

Enfin, le Mondial connaîtra le dernier qualifié pour les demi-finales. Les Pays-Bas partent largement favoris face au Costa Rica à Salvador. D'ailleurs, les Oranje, trois fois finalistes (1974, 1978, 2010) mais jamais titrés, sont sûrs de leur forces: "Nous ne sommes pas une équipe fantastique mais nous sommes une équipe difficile à battre. Quand l'adversaire est en possession de balle, nous sommes une des meilleures équipes du monde, si ce n'est pas la meilleure", a lancé le sélectionneur Louis van Gaal.

Les Costariciens sont eux présents pour la première fois en quart de finale. Et ils entendent bien aller plus haut. "Ce sera une occasion unique et historique. Nous allons donner le maximum. Tout le monde veut bien jouer. On veut et on peut gagner", avance Jorge Luis Pinto.

Au passage, le sélectionneur n'a pas hésité à mettre la pression sur l'arbitre, en soulignant qu'il avait "peur des plongeons" d'Arjen Robben, l'attaquant néerlandais qui a avoué une simulation de faute dans la surface de réparation, lors du 8e de finale remporté face au Mexique (2-1).

"Robben est un des meilleurs joueurs du monde, ça ne fait aucun doute, a-t-il insisté. Mais, d'un autre côté, on sait que les arbitres peuvent se tromper quand il plonge et cela me fait peur".

pga/pgr/jta

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