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Wall Street: l'emploi américain porte le Dow Jones au-delà des 17.000 points

Wall Street: l'emploi américain porte le Dow Jones au-delà des 17.000 points

Wall Street ouvrait en fanfare jeudi, emmenant son indice vedette le Dow Jones au-dessus du seuil psychologique des 17.000 points pour la première fois de son histoire, après l'annonce d'une embellie spectaculaire du marché du travail américain en juin.

Vers 13H55 GMT, le Dow Jones Industrial Average s'appréciait de 0,39%, soit 67,04 points, à 17.043,28 points, le Nasdaq, à dominante technologique, gagnant 0,24% ou 10,89 points, à 4.468,63 points.

Le S&P 500 évoluait également à des niveaux inédits, montant de 0,30% ou 5,89 points à 1.980,51 points.

La veille, la Bourse de New York avait déjà emmené les indices Dow Jones et S&P 500 à des sommets jamais atteints auparavant: le premier avait grappillé 0,12%, à 16.976,24 points, et le second, 0,07%, à 1.974,62 points.

Un rapport mensuel sur l'emploi jugé excellent sur toute la ligne permettait à la place new-yorkaise de repousser encore ses limites tout juste avant le long week-end du 4 juillet, fête de l'Indépendance américaine.

La séance de jeudi est écourtée et se termine à 17H00 GMT. Les portes des marchés financiers américains resteront closes vendredi.

Premier motif de satisfaction, le taux de chômage aux Etats-Unis a décliné jusqu'à 6,1% en juin, son plus bas niveau depuis près de six ans, alors que les analystes avaient tablé sur une stagnation à 6,3%.

Un tel repli du chômage a été rendu possible par de très fortes créations d'emplois qui se sont élevées à 288.000 ce mois-là, marquant une hausse de près de 29% par rapport aux 224.000 nouveaux emplois recensés en mai.

"C'est positif à tous les niveaux", a jugé Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services. "Pour la consommation, pour l'industrie, sans compter que cela fait un peu remonter le dollar", une bonne nouvelle pour la facture énergétique des Etats-Unis, en pleine hausse des prix du pétrole sur fond de crise irakienne, a-t-il précisé.

La crainte de l'impact de ces bonnes nouvelles sur la politique monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) et d'un éventuel relèvement anticipé de ses taux directeurs ne paraissait pas brider pour l'instant l'enthousiasme du marché.

Alors que l'une des premières missions de la Fed est de contrôler la hausse des prix, ce rapport ne semble "pas montrer de tension inflationniste", a estimé M. Volokhine. En effet, "la seule chose qui aurait pu inquiéter les investisseurs, c'est une trop forte augmentation du salaire horaire, qui se traduit ensuite par une hausse des coûts", mais cette menace est écartée pour l'instant, la progression du salaire horaire restant limitée à 0,2%, a expliqué le gérant de portefeuilles.

La hausse des taux du marché obligataire semblait montrer cependant que la possibilité d'un resserrement monétaire était prise en compte, ont noté les experts de Briefing.com.

Le marché obligataire reculait ainsi nettement. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans montait à 2,674% contre 2,628% mercredi soir, et celui à 30 ans à 3,495% contre 3,466% la veille.

ppa/sl/sam

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